Question soumise le 21 février 2019

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Mme Dominique Estrosi Sassone interroge Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les défauts de prise en charge aux services d'accueil aux urgences (SAU) dans les établissements hospitaliers.

Alors qu'une patiente est décédée aux urgences de l'hôpital Lariboisière à Paris en décembre 2018, la situation de l'accueil des patients aux urgences en France semble s'être extrêmement dégradée selon les dernières enquêtes de presse qui relaient des témoignages de patients et de professionnels de santé.

Cette situation inquiétante dénoncée par le rapport annuel de la cour des Comptes ne se limite pas à Paris puisque des signaux d'alarme se multiplient dans toute la France depuis la fin de l'année 2018 et qui révèlent une mauvaise prise en charge sociale et médicale, une durée d'attente très longue même en cas de douleur voire des patients oubliés, le renvoi à domicile faute de place même en cas de diagnostic grave ou une mauvaise articulation entre les professionnels de santé et les services administratifs. Cette confusion générale empêche ces services d'urgence de se concentrer sur leur mission première qui est de soigner.

Elle veut savoir ce que le Gouvernement compte mettre en œuvre pour transformer ces services d'urgence mais également savoir si elle envisage d'appliquer certaines recommandations de la Cour des comptes ou bien promouvoir dans les SAU de France la méthode de l'étude française dite « Charmed » qui consiste à réunir deux fois vingt minutes par jour l'équipe médicale pour une vérification croisée des diagnostics et ainsi réduire le taux d'erreur médicale comme le promeut la revue britannique JAMA International Medicine.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.