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M. François Bonhomme interroge M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur la place de l'enseignement de l'italien dans réforme des lycées.
Enseigné à raison de trois heures hebdomadaires, l'italien est aujourd'hui la langue la plus privilégiée parmi les langues vivantes 3 (LVC).
En l'état, le projet de réforme permettrait de maintenir l'italien uniquement sous forme d'option facultative, laquelle ne rapporterait alors plus de points au baccalauréat.
Il rappelle que les points rapportés grâce à cette option permettaient jusqu'à présent à de nombreux élèves d'obtenir une mention.
De fait, le nombre d'élèves susceptibles d'opter pour cette option risque de décroître considérablement. De fait, à la rentrée 2019 six lycées prévoient de fermer l'enseignement de l'italien LVC dans l'académie de Toulouse.
Le projet de réforme menace donc de réduire l'offre linguistique proposée aux élèves par les établissements.
Au-delà de l'appauvrissement linguistique évident, de telles fermetures risquent d'accentuer les inégalités territoriales.
Il lui demande de bien vouloir lui préciser de quelle façon le Gouvernement entend pallier cet appauvrissement linguistique et garantir l'enseignement de l'italien dans un souci constant d'égalité scolaire territoriale.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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