Question soumise le 28 mars 2019

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Mme Brigitte Micouleau attire l'attention de Mme la ministre, auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports sur les conséquences de la fermeture par la SNCF, en 2018, de toutes les dessertes auto-train du sud-ouest de la France : Biarritz, Bordeaux, Brive-la-Gaillarde, Toulouse, ainsi que celles de Briançon, Lyon et Narbonne, soit sept des douze relations auto-train subsistantes sur la cinquantaine en service il y a dix ans. Les dessertes maintenues se voient de plus appliquer de sérieuses réductions de service : diminution des capacités de transport, rétrécissement des plages horaires de dépose-récupération des véhicules, amoindrissement des fréquences.

Ces fermetures sont particulièrement incompréhensibles si l'on prend en compte le bilan carbone très favorable du mode de desserte en auto-train avec son réel impact écologique, en évitant le renvoi sur les routes de France de milliers de voitures.

À cette solution de mobilité peu polluante s'ajoute une incidence importante sur la sécurité des usagers, pour beaucoup des personnes âgées, des personnes handicapées, des familles avec enfants, des motards ou utilisateurs de scooters. La sécurité routière est un enjeu majeur qu'il faut intégrer.

Elle lui demande donc quelles mesures de bon sens vont être prises pour la préservation du réseau auto-train.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.