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M. Jean-Marc Boyer appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l'analyse des cyanobactéries effectuée sur les plans d'eau de baignade gérés par les communes et les communautés de communes. En effet, il revient aux agences régionales de santé (ARS) de diriger la recherche par analyse des cyanobactéries effectuée sur les plans d'eau de baignade depuis 2004. Or les difficultés rencontrées par les collectivités locales gestionnaires n'ont fait que s'accentuer depuis cette date, notamment dans le Puy-de-Dôme. Le principe de précaution semble ici être appliqué de façon trop large ; aujourd'hui les décisions sont basées sur un dénombrement des cyanobactéries potentiellement toxiques et non sur une toxicité avérée. Aussi, les conséquences au niveau de l'activité économique et touristique suite à une interdiction de baignade sont considérables pour les acteurs des territoires concernés. De ce fait et sans remettre en cause les principes de santé publique, il lui demande comment pourrait être mise en œuvre une analyse basée sur une toxicité avérée des cyanobactéries.
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