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M. Joël Guerriau attire l'attention de Mme la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales sur l'importance d'accorder aux maires une équivalence à la catégorie A. Le projet de loi relatif à l'engagement dans la vie locale et à la proximité de l'action publique améliore le traitement indemnitaire et la protection des élus communaux. Une enquête sur le statut des maires, menée dans le département de Loire-Atlantique et dans d'autres départements par le groupe les Indépendants République et Territoire, montre à quel point la question d'une reconversion professionnelle est un enjeu d'importance pour les maires. L'indemnité des maires est calculée à partir de l'indice 1027 de la fonction publique qui est l'indice le plus élevé, utilisé pour les cadres de catégorie A. L'affiliation à la catégorie A de la fonction publique s'arrête ici. Ainsi, alors que le maire est responsable de la gestion de sa commune, il n'obtient aucune reconnaissance factuelle pour cette expérience. Le maire comme tout élu peut intégrer la fonction publique par le concours dit de la 3ème voie. Dans ce concours, il sera principalement en concurrence directe avec des agents contractuels de la fonction publique qui ont accès à une préparation. Or, un élu ne peut pas bénéficier de cet avantage. En cas de demande de validation des acquis de l'expérience (VAE) en fin de mandat permettant l'accès à un cursus de formation, une équivalence claire à la catégorie A permettrait de faciliter cette reconnaissance. Nul besoin d'alourdir la loi, un simple décret permettrait de clarifier cette situation et valoriserait les maires dans l'exercice de leurs missions. Ainsi, il l'interroge pour savoir quelles mesures le Gouvernement compte prendre pour permettre aux maires de bénéficier d'une juste reconnaissance des connaissances acquises et des responsabilités assumées.
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