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M. Claude Raynal attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l'augmentation du nombre de prescriptions de produits psychostimulants aux enfants dits « hyperactifs » en France.
En augmentation de plus de 50 % sur 5 ans, les prescriptions de produits dérivés de méthylphénidate à des enfants « hyperactifs » interrogent. D'autant que certaines études tendent à montrer que ces médicaments ne présentent qu'un intérêt thérapeutique « modeste » à court terme.
Cette absence d'intérêt manifeste à court terme se double d'une incertitude quant aux effets à long terme notamment pour les effets cardiovasculaires et neuropsychiques.
Ces augmentations tant du nombre de prescriptions que des bénéficiaires de moins de 20 ans sont d'autant plus inquiétantes que les critères de reconnaissance du trouble de déficit de l'attention et d'hyperactivité (TDAH) sont imprécis et soumis à interprétation.
Cette hausse du nombre d'enfants traités, tant par sa rapidité que par son ancrage dans le temps, risque à terme de devenir un enjeu de santé publique.
Face à ces éléments, il souhaite connaître les mesures envisagées pour limiter l'utilisation de ces produits, jusqu'à que soit établie leur innocuité à long terme.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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