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M. François Bonhomme attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur les conséquences des mesures gouvernementales de prévention contre la propagation du coronavirus pour les entreprises horticoles.
Cette filière, qui emploie 18 215 personnes dans notre pays, réalise chaque année 1,4 milliard d'euros de chiffre d'affaires, pour une majeure partie durant la période du 15 mars au 15 mai. La période de confinement est donc ressentie comme une très mauvaise coïncidence de calendrier, d'autant plus si l'on tient compte de la saison 2019 plutôt défavorable en raison de mauvaises conditions météorologiques. L'horticulture comptait sur 2020 pour se rattraper.
Or, privées de matière première du fait de la fermeture des frontières, privées de main d'œuvre mais aussi de leurs débouchés, les entreprises horticoles sont contraintes de jeter à la poubelle des millions de plantes et croulent sous les pertes.
C'est tout un pan de l'agriculture considérée « non prioritaire » - par opposition à l'alimentation – qui est menacée de disparaître.
Il lui demande quelles mesures il envisage de prendre pour permettre aux professionnels de l'horticulture et aux fleuristes de surmonter la crise.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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