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Mme Patricia Schillinger attire l'attention de Mme la ministre de la transition écologique et solidaire sur l'avenir industriel de la France lorsque, au lendemain de la crise sanitaire liée au coronavirus, il faudra penser à relocaliser certaines productions et plus particulièrement sur l'impact potentiel de certaines productions sur l'environnement.
La crise sanitaire a en effet mis en lumière notre dépendance en matière sanitaire et plus largement en matière industrielle.
Dans l'industrie du médicament et des dispositifs médicaux par exemple la France est très dépendante de l'industrie chinoise qui est notre principal fournisseur en matière première, en substances actives ou même pour certains produits finis tels que les masques de protection.
Regagner une forme de souveraineté sanitaire et plus largement industrielle fait donc partie des leçons à tirer de cette crise.
Aussi des mesures très fortes sont espérées pour favoriser le rapatriement de moyens de production sur le territoire national.
Or derrière cette perte de souveraineté en matière sanitaire se trouve notamment une stratégie d'externalisation des contraintes en matière de responsabilité sociale et environnementale motivée par une volonté de réduire les coûts.
Aussi, il ne faudrait pas que, pour rapatrier des capacités de production et regagner une forme d'indépendance sanitaire et industrielle, soient relâchées les exigences environnementales surtout vis-à-vis d'activités potentiellement très polluantes.
En conséquence elle lui demande comment elle envisage de concilier l'impératif de protection de l'environnement avec celui de restauration de l'indépendance sanitaire et plus largement industrielle qui préside au rapatriement de certaines capacités de production.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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