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François Bonhomme
Question écrite N° 16930 au Ministère de l'économie


Prime pour les salariés ayant continué à travailler pendant le confinement

Question soumise le 25 juin 2020

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M. François Bonhomme attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur les difficultés éprouvées par certaines entreprises pour verser une prime de 1 000€ à leurs salariés ayant continué à travailler pendant la crise sanitaire.

L'annonce d'une prime défiscalisée pour certains salariés maintenant une activité présentielle est l'objet de mauvaises interprétations, d'espoirs inconsidérés mais déçus et de crispations sociales importantes.

En effet, la première annonce a été souvent interprétée comme une prime versée par l'État. De ce fait, nombre de salariés et d'organisations syndicales réclament le versement de cette prime, notamment dans les entreprises de sécurité où les approvisionnements en équipements de protection demeurent extrêmement complexes pour ces professions jugées non prioritaires.

Cette situation expose ces entreprises à des retraits de personnels, à une augmentation de l'absentéisme, voire à des débrayages notamment sur des sites sensibles, remettant en cause la nécessaire continuité de certaines activités.

Les activités de la sécurité s'exercent en temps normal dans un contexte très concurrentiel ayant amené ces entreprises à réduire considérablement leurs marges. Avec une trésorerie en berne, le versement d'une telle prime ne pourrait se faire qu'au détriment des salaires.

Si une prime de 1 000 € est possible dans des secteurs comme la grande distribution qui connaît une croissance supérieure à 30 %, elle n'est pas envisageable pour la sécurité privée.

Pourtant, la plupart des chefs d'entreprises souhaiteraient pouvoir valoriser financièrement leurs salariés pour leur engagement, leur abnégation car ils ont su répondre présents depuis le début de la crise.

Il lui demande de quelle manière il entend aider ce secteur d'activité très exposé pendant la crise sanitaire, afin de ne pas générer de la frustration dans des métiers de l'ombre souvent ingrats, mais indispensables à notre économie et à la sécurité.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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