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Mme Brigitte Micouleau attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur les impacts catastrophiques de la crise sanitaire du coronavirus - Covid-19 - sur les travailleurs dans le secteur de l'événementiel.
Face à la crise sanitaire qui sévit depuis mars 2020, les entreprises de l'événement et du spectacle sont aujourd'hui plongées dans la plus grande des inquiétudes. Ces travailleurs ont été les premiers touchés et seront malheureusement les derniers à retourner au travail. En effet, à l'arrêt depuis six mois, l'activité de la filière événementielle ne semble pas près de repartir. De plus, la préfecture de Haute-Garonne vient de durcir ses restrictions sanitaires, en interdisant les événements rassemblant plus de 1 000 personnes sur le département. C'est un nouveau coup dur pour un secteur à bout de souffle qui dénombre une perte de huit millions d'euros de chiffre d'affaires par semaine dans la ville de Toulouse.
À Toulouse, la filière représente près de 3 000 emplois directs et 6 000 emplois indirects sur tous les secteurs d'activité concernés (traiteurs, prestataires techniques, sites d'accueil, agences évènementielles, hôteliers, etc.). Sur l'aire urbaine de Toulouse, est à noter une baisse du chiffre d'affaires allant de 60 à 100 % depuis le début du confinement. Un affaiblissement de chiffre d'affaires de 50 à 85 % est à prévoir sur l'exercice 2020. Pour l'année à venir ces entreprises vont repartir sur des prévisionnels se situant entre 20 % et 30 % de ce qui a été réalisé en 2019.
Au mois d'octobre ces entreprises doivent payer des charges (reportées jusque là) alors qu'elles ont 90 % de perte d'exploitation.
Sans un plan de soutien massif de l'État (prise en charge de 35 % des pertes d'exploitations et prolongation du chômage partiel à 100 % au-delà du 31 décembre 2020) risque de disparaître une branche d'activités, si chère aux Français, qui permet de créer ce lien social, culturel, économique et sportif indispensable à nos concitoyens.
Aussi, elle lui demande quels soutiens d'envergure et quelles mesures complémentaires à celles annoncées le 30 septembre 2020 l'État compte prendre en urgence afin de sauver cette branche d'activités. Il en va de la survie d'une profession et d'innombrables emplois de femmes et d'hommes !
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