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Mme Nicole Bonnefoy attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur la situation des distributeurs-grossistes en boissons face à ce deuxième confinement.
Depuis le 15 mars 2020, le secteur du tourisme (hôtels, cafés, restaurants…) et l'ensemble des acteurs de l'événementiel du sport et de la culture sont durement touchés par la pandémie de Covid-19.
Mais de nombreuses entreprises « dépendantes » de ces filières souffrent également sans toujours bénéficier des aides déjà mises en place. Certaines entreprises ne sont éligibles ni au fonds de solidarité ni aux mesures d'exonération de charges, trop restrictives.
C'est ainsi le cas pour les distributeurs-grossistes en boissons (représentant 600 entreprises, majoritairement des très petites, petites et moyennes entreprises) qui livrent exclusivement des boissons quotidiennement à plus de 350 000 établissements (cafés, hôtels, restaurants, restaurants d'entreprises, maisons de retraites, associations…) et qui accompagnent ces professionnels sous forme de mise à disposition de matériels professionnels ou de prêts.
Avec le deuxième confinement, il est à craindre que la fermeture des commerces « non essentiels » entraîne un transfert de clientèle vers la grande distribution et le commerce en ligne, au détriment de l'ensemble des entreprises de la chaîne des distributeurs grossistes en boissons…
Les carnets de commande étant vides, ces entreprises sont aujourd'hui encore plus fragiles que lors du premier confinement et ce sont aujourd'hui 15 000 emplois directs et non délocalisables qui sont mis en péril chez ce maillon pourtant essentiel pour la chaîne de la restauration et du tourisme.
Alors que ce secteur d'activités est parmi les premiers touchés par la crise, ces professionnels demandent le maintien des mesures d'activités partielles actuelles du plan tourisme, sans conditions sur 2021, l'exonération des charges pendant toute la période d'état d'urgence, une extension des échéances de remboursement des prêts garantis par l'État (PGE) sur 10 ans, un abonnement des fonds pour la formation des salariés, et enfin la révision des plafonds des prêts participatifs auxquels doit être éligible toute entreprise et avec des capitaux importants.
Aussi, alors que les mesures d'aide actuelles sont jugées insuffisantes par les distributeurs-grossistes en boissons, aucune mesure spécifique n'étant dédiée à ce secteur dans le plan de relance, elle souhaiterait savoir quelles réponses il entend donner à leurs demandes légitimes et justifiées.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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