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M. Olivier Paccaud attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la suppression de classes en milieu rural. Ces dernières semaines, de nombreux élus ont été informés par les services de l'éducation nationale que des fermetures de classes étaient envisagées dans leurs écoles et regroupements scolaires, y compris là où les effectifs n'ont pas diminué.
Une telle décision a des conséquences importantes sur l'avenir d'une école et plus largement sur la dynamique du service public nécessaire au développement d'un territoire.
Ce choix politique a lieu concomitamment avec le dédoublement des classes dans les zones prioritaires. Malheureux hasard ? C'est difficile à croire. Les écoles rurales ne peuvent être dépouillées pour optimiser les conditions des urbains. Chez les ruraux, il existe aussi beaucoup de difficultés sociales, des problèmes de comportements, de l'illettrisme... Les enseignants y éprouvent également des difficultés à intéresser les élèves.
Cette mesure est d'autant plus incompréhensible qu'elle va à l'encontre des promesses du Président de la République qui, dans son discours du 17 juillet 2017, lors de la conférence des territoires, avait indiqué : « ce qui est sûr c'est que les territoires en particulier les plus ruraux ne peuvent plus être la variable d'ajustement d'économie. C'est pourquoi d'ici là en particulier il n'y aura plus de fermeture de classes dans les écoles primaires ».
Il souhaite donc savoir si la parole donnée par le Président de la République engage aussi le Gouvernement et si ce ministère entend accélérer la désertification rurale y compris dans l'éducation des enfants.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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