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Christophe-André Frassa
Question écrite N° 19138 au Ministère de l'économie


Situation des entreprises françaises en Afrique face à la concurrence internationale

Question soumise le 26 novembre 2020

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M. Christophe-André Frassa attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur la situation des entreprises françaises qui souhaitent s'implanter ou se maintenir sur le continent africain.

Il lui rappelle que ces entreprises répondent à de nombreux appels d'offres sans pour autant, c'est la loi du marché, obtenir ces contrats.

Cependant, il déplore que les plus grandes économies du monde, les États-Unis et la Chine notamment, souhaitent régner en maître sur ces territoires et se mènent une guerre acharnée pour remporter les plus importants marchés, non sans utiliser des pressions qui n'ont rien de diplomatiques.

Si la France mobilise des ressources publiques importantes pour nos entreprises en Afrique, ces mêmes entreprises ont le sentiment -souvent avéré- de ne pas disposer de l'aide politique, pourtant primordiale, dont dispose et que dispense l'agence française de développement (AFD) qui est depuis 75 ans l'interlocuteur historique et privilégié de la plus grande part des pays du continent africain. Aujourd'hui encore plus qu'hier, il est primordial de faire de la caution de l'AFD un atout politique puissant pour remporter les marchés sur lesquels nos entreprises se positionnent.

À cet égard, il se réjouit de l'amendement du Gouvernement à la loi de finances rectificative n° 2020-935 du 30 juillet 2020 qui a introduit la capacité pour l'État de mobiliser des ressources publiques au bénéfice final des entrepreneurs, des très petites, petites et moyennes entreprises et des entreprises de taille intermédiaire (TPE, PME et ETI) en Afrique, par l'intermédiaire de l'AFD, via sa filiale Proparco.

S'il salue cette initiative qui arrive à point nommé, il s'interroge néanmoins sur la volonté de la France.

Il lui demande avec quelles armes notre pays compte lutter dans cette guerre commerciale agressive dans laquelle nos intérêts ne semblent plus être stratégiques.

Il lui demande également quand notre pays se décidera enfin à soutenir -voire clairement favoriser- nos entreprises françaises dans les appels d'offres sur financements publics français, comme le font ouvertement nos concurrents avec les leurs.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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