Question soumise le 26 novembre 2020

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Mme Françoise Dumont attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères, chargé du tourisme, des Français de l'étranger et de la francophonie sur le manque de moyens alloués par l'État pour l'observation et la prospective dans le domaine du tourisme.

Par suite d'une réduction drastique des moyens, en particulier ces dernières années, le tourisme souffre d'un manque de moyens en matière d'observation et de prospective et ce alors même que ce secteur est confronté à de nouveaux enjeux majeurs, comme le dérèglement climatique, le Brexit, et plus récemment, la crise sanitaire.

Aujourd'hui, ne restent que la collecte et l'analyse, limitées aux obligations européennes en matière de statistique, des données de l'économie touristique, réalisées par les grands opérateurs nationaux que sont la Banque de France et l'institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

Sans un réengagement de l'État dans une politique touristique offensive, la France ne fera que dégringoler du podium des premières destinations touristiques, avec autant de conséquences économiques pour les professionnels de ce secteur, déjà très lourdement touchés par la crise sanitaire.

Il serait ainsi judicieux de mettre en place une instance innovante et participative en matière d'observation associant les acteurs concernés (opérateurs nationaux du tourisme tels qu'Atout France, INSEE, direction générale des entreprises - DGE, ADN Tourisme, Banque de France, opérateurs de transport, hébergements, producteurs de données…) et permettant ainsi de coordonner et impulser les actions et favoriser les mutualisations.

Pour pouvoir atteindre cet objectif, il ne s'agit pour l'État que de rétablir les moyens humains et financiers aujourd'hui supprimés, soit moins de 5 millions d'euros de budget et 5 équivalents temps pleins.

Elle lui demande en conséquence de bien vouloir lui préciser quels sont les moyens que le Gouvernement entend mettre en place pour relancer la politique du tourisme en France et permettre aux professionnels du secteur d'obtenir des données solides et actualisées régulièrement, afin de pouvoir développer leurs stratégies commerciales.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.