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Joël Guerriau
Question écrite N° 19409 au Ministère de l'économie


Activités de loisirs indoor

Question soumise le 10 décembre 2020

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M. Joël Guerriau attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur les activités de loisirs indoor.

Peu mis en lumière par les médias, peu connus des autorités et des instances territoriales, les loisirs indoor sont particulièrement impactés par la crise sanitaire. Les acteurs économiques de ce secteur sont au bord de la cessation totale d'activité et vivent des situations désespérées. Les loisirs indoor proposent un ensemble d'activités récréatives diverses, populaires et accessibles à tous : parcs de jeux pour enfants, trampoline parc, laser game, bowling, karting, escape game, simulateurs, salle d'escalade, de fitness, foot en salle, etc.

Or, l'exploitation de ces activités nécessite de très grandes surfaces allant de 300 à 3 000 m2. Outre le personnel, les loyers constituent donc la première charge pour les exploitants. Les montants de ces loyers sont, évidemment, en corrélation avec les surfaces exploitées, souvent détenues par des syndics de copropriété ou des sociétés civiles immobilières qui ne peuvent solliciter des prêts garantis par l'État.

Les charges et taxes sont elles aussi proportionnelles à la surface d'exploitation, et les aides financières aujourd'hui proposées aux gérants d'activités indoor sont sans commune mesure avec les pertes subies.

Enfin, les intérêts d'emprunt des exploitants continuent à courir. Il serait, par conséquent, opportun que les banques décrètent un moratoire dédié à ces acteurs économiques et ce, pour l'ensemble des périodes de confinement.

Le gouffre se creuse, car quelles que soient les aides mises en place, ces entreprises vont devoir les rembourser et sans ouverture rapide, ils manqueront la période actuelle des fêtes qui est habituellement un moment important en termes de chiffre d'affaires pour ces activités indoor.

Beaucoup de ces entreprises sont au bord du dépôt de bilan entraînant une détresse morale et sociale irréversible. Les dirigeants de ces petites entreprises ne sont, de surcroît, pas bénéficiaires du chômage partiel.

En conséquence, il lui demande de prendre en compte ces difficultés afin d'y remédier par des aides appropriées : prêt garanti par l'État pour les sociétés civiles immobilières (SCI), report d'échéance des prêts souscrits auprès des banques, sollicitation des assurances et enfin, autorisation de l'ouverture le 15 décembre 2020. Les mairies, acteurs de proximité et en même temps autorités judiciaires, sont à même de garantir la sécurité de tous les participants (salariés et clientèle) grâce à la mise en place d'un protocole sanitaire strict et d'une commission de contrôle de ce protocole.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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