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Mme Françoise Férat interroge M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur les impacts que pourrait avoir une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens trop imprécise sur la filière des plantes médicinales, aromatiques ou à parfum.
L'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) doit élaborer puis communiquer au grand public une liste des substances potentiellement perturbateurs endocriniens hiérarchisées en trois niveaux : avérés, présumés, suspectés, et ce dans le cadre de l'action 3 de la deuxième stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE 2).
Or, concernant la nature des substances entrant dans la catégorie « suspectée », il n'y a, à ce jour, aucune information précise partagée par les autorités ou par l'ANSES. Il est à craindre, qu'au nom du principe de précaution, des constituants des plantes à parfum, aromatiques ou médicinales (PPAM) puissent être intégrés dans cette liste, sans qu'aucun effet néfaste sur la santé n'ait été établi de manière avérée ou plausible.
Malgré tout, il est primordial de continuer à l'amélioration et à la diffusion des connaissances vis-à-vis des perturbateurs endocriniens.
Seulement, les plantes à parfum, aromatiques et médicinales, et toutes substances naturelles qui en résultent, sont de nature à activer le système endocrinien, le réguler, le protéger ou même à le régénérer, afin de participer à son bon fonctionnement dans nos organismes.
Les recommandations de l'ANSES doivent distinguer drastiquement les perturbateurs endocriniens des modulateurs endocriniens.
Elle lui demande que les autorités définissent la catégorie « suspectée » sur la base de critères scientifiques reconnus, incontestables et suffisamment discriminants pour distinguer les substances qui ont un rôle positif sur le système endocrinien des perturbateurs endocriniens, ayant des effets néfastes.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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