par email |
M. Denis Bouad attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur la situation préoccupante du site de l'entreprise Merlin Gérin à Alès dans le Gard.
Il rappelle qu'à la suite de la crise sanitaire liée à la Covid-19 et des réflexions que celle-ci a engendrées, la question de l'état de l'industrie française et de nos moyens de production ressort comme un enjeu majeur. Dès le 12 mars 2020, en s'adressant aux Français le Président de la République affirmait que « déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie à d'autres, était une folie ».
En effet, la désindustrialisation de la France pose la question de notre indépendance et de notre souveraineté. L'année dernière, chacun a pu constater l'intérêt de produire sur le territoire national des produits aussi essentiels que des masques, des respirateurs ou même du paracétamol.
Mais au-delà de sa souveraineté, l'industrialisation de la France relève aussi d'un enjeu économique à l'heure où notre pays compte 2,7 millions de chômeurs et où sont importés des produits qui pourraient être conçus nationalement.
Toutefois, aujourd'hui, pendant que l'on travaille à la « réindustrialisation », la « désindustrialisation », elle, se poursuit.
Des usines continuent de fermer et des chaines de productions continuent d'être délocalisées comme en témoigne l'exemple de l'entreprise Merlin Gérin, propriété du Groupe Schneider Electric qui a prévu de transférer plus de 50 000 heures de travail en Hongrie et au Maroc.
Face à ce constat, il l'interroge sur les éventuelles mesures qui seront prises dans le cadre de la politique de réindustrialisation pour maintenir les emplois industriels existants et aujourd'hui menacés à l'image des salariés de Merlin Gérin.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.