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Mme Muriel Jourda attire l'attention de Mme la ministre du travail, de l'emploi et de l'insertion concernant l'inquiétude manifestée par l'organisation du personnel de la restauration dans l'événementiel (OPRE) à propos des 20 000 « extras » du secteur de la restauration événementielle, en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19.
Employés en contrat à durée déterminée d'usage (CDDU), alternant habituellement périodes de travail et d'inactivité, ceux-ci n'ont travaillé qu'à hauteur de 2,5 % de ce qu'ils font en neuf mois. Leur statut particulier ne leur a pas permis d'être intégrés au sein des dispositifs d'aides prévus par le Gouvernement. Ils n'ont également pas pu bénéficier d'un report de leurs droits au chômage à l'instar des intermittents du spectacle. La réforme de leur statut d'intermittents en 2014 et la récente perte de leur régime spécifique d'assurance chômage au profit du régime général accentuent la paupérisation de ces maîtres d'hôtel, cuisiniers et hôtes d'accueil. Ils sont, en effet, tenus d'effectuer un quota d'heures annuel minimum (910 heures depuis le 1er septembre 2020, contre 600 heures auparavant) afin de pouvoir prétendre aux indemnités chômage. Or un grand nombre d'entre eux ont d'ores et déjà épuisés leurs droits à ces indemnités et n'ayant aucune activité, ne peuvent pas reconstituer ces droits. C'est pourquoi elle lui demande les mesures envisagées pour soutenir ces professionnels et leur permettre ainsi de bénéficier du plan de relance.
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