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Mme Marie Mercier attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de l'économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics sur les inégalités induites par la prime pour les aides à domiciles qui ont travaillé pendant le confinement.
Cette disparité est liée au statut de chacune. Celles qui sont employées par l'intermédiaire d'un service d'aide à domicile, que celui-ci se charge de les rémunérer ou seulement de les recruter, peuvent bénéficier de la prime. Seul le mode gré à gré pose difficulté. Dans ce cas, aucun service n'intervient et le particulier est l'employeur direct de l'aide à domicile, sans que les départements ne disposent d'information les concernant.
Cette situation est très mal vécue par les auxiliaires de vie indépendantes qui, lors des périodes de confinement, se sont impliquées auprès de leurs patients, des personnes âgées et handicapées qui nécessitaient leur présence pour des raisons à la fois physiques et psychologiques.
Aussi et à l'heure où le Gouvernement envisage une prime pour les salariés de la « deuxième ligne » exposés lors de la crise sanitaire, elle souhaite savoir s'il prévoit d'intégrer dans le nouveau dispositif cette catégorie d'aides à domicile.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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