Question soumise le 1er avril 2021

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M. Jean Pierre Corbisez attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur le manque de considération ressentie par les professionnels de santé que sont les sages-femmes.

Avec un parcours de formation de plus en plus exigeant (Bac+5) qui a permis aux sages-femmes d'acquérir davantage de compétences pour garantir la sécurité dans le parcours de santé des femmes (suivi gynécologique, droit à la prescription en matière de contraception, pratique de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) par voie médicamenteuse…), ces professionnelles de santé ne se sentent pas reconnues par leur hiérarchie au niveau salarial ou sur les missions exercées.

La pandémie que nous vivons depuis plus d'un an a fait éclater au grand jour ces anomalies. J'en veux pour preuve la mise à l'écart de ce métier dans les négociations du Ségur avec comme résultat une augmentation de 183 €net par mois correspondant à la revalorisation minimale, loin des exigences que les sages-femmes pouvaient espérer.

Les revendications de ces professionnelles sont donc très explicites : outre une réévaluation des grilles indiciaires et une revalorisation de leurs diplômes universitaires, les sages-femmes souhaitent que l'on augmente leurs effectifs afin de garantir la sécurité de chaque patiente et une réelle reconnaissance du caractère médical de leur statut.

Au vu de ces éléments, il souhaite connaître les mesures que M. le ministre des solidarités et de la santé entend mettre en place pour répondre aux attentes légitimes de cette profession.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.