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Mme Marie Mercier attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les difficultés que rencontrent les résidences autonomie à but non lucratif. Confrontées à la juste et nécessaire revalorisation des grilles de rémunération des personnels soignants, médico-techniques et de rééducation du service public, elles doivent s'aligner sur la décision prise dans le cadre du Ségur de la santé. Or ces établissements ne peuvent répercuter la hausse du coût de fonctionnement sur les résidents puisque leur objet est de proposer des logements à prix modéré. Dès lors ils se retrouvent à puiser dans leurs fonds propres. La situation pourrait donc très rapidement les placer en déséquilibre financier et aller jusqu'à mettre en danger leur existence. Cette réalité ne semble pas avoir été anticipée par le Gouvernement à l'heure où, malgré le vieillissement de notre population, la plupart des personnes âgées n'ont pas les moyens d'une prise en charge digne de ce nom. Aussi, elle souhaite savoir de quelle façon le Gouvernement pense mettre en cohérence les deux exigences que sont la considération des soignants et l'accompagnement des personnes âgées, et comment il envisage plus généralement la politique tournée vers le grand âge.
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