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Mme Frédérique Espagnac attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur les aides apportées aux employeurs d'exploitations agricoles qui forment des apprentis de niveau III (brevet de technicien supérieur).
Dans le cadre du plan de relance de l'apprentissage et afin d'encourager le recrutement des jeunes, ont étés prévues des aides exceptionnelles pour les employeurs qui ont procédé à l'embauche d'un apprenti, entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021.
Cependant, de nombreux agriculteurs ont embauché, dès juillet 2019, pour deux ans, des étudiants préparant un brevet de technicien supérieur, sans pouvoir prétendre à ces aides exceptionnelles bien qu'ils aient subi les conséquences liées à la crise sanitaire.
Malgré ces aléas sanitaires récents, les professionnels de la filière ont tenu leurs engagements, en conservant les apprentis pour leur deuxième année, clé de l'ouverture du marché du travail pour eux.
Il est aujourd'hui indispensable d'envoyer un signe fort et d'encouragement, au monde agricole, qui manque de main-d'œuvre, en plus de devoir faire face aux nombreuses difficultés sanitaires, administratives, logistiques, sociales...
Ce manque de main-d'œuvre est tel que de nombreux exploitants font remonter leur incompréhension face aux régimes des contrats de l'office des migrations internationales (OMI), accompagnée de leur désir de voir le recours à cette voie facilité. Au-delà de l'importance des circuits-courts, la crise de la covid-19 nous a enseigné combien la main-d'œuvre locale était précieuse.
Dès lors, elle souhaite savoir s'il souhaite faciliter l'accès aux aides, pour le milieu agricole, destinées à encourager la transmission d'exploitations et soutenir cette filière, indéniablement créatrice d'emplois.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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