Question soumise le 9 décembre 2021

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Madame Brigitte Micouleau attire l'attention de Monsieur le ministre des solidarités et de la santé au sujet du mécontentement grandissant des sages-femmes.

Suite au rapport de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS), le ministère de la santé ne semble pas avoir pris en compte certaines propositions pourtant ambitieuses contenues dans ce rapport.

Alors que les compétences de cette profession s'élargissent, la reconnaissance statutaire et salariale reste figée, en inadéquation avec son niveau de formation et ses responsabilités.

Afin de garantir la santé des femmes et des nouveau-nés et d'augmenter l'attractivité de cette profession, les sages-femmes réclament d'une part un grand chantier sur les conditions de pratique dans tous les modes d'exercices (autonomie, effectifs, encadrement et recherche), d'autre part une revalorisation salariale significative en adéquation avec le niveau de formation, les compétences et les responsabilités pour tous les modes d'exercice et enfin, des conditions de formation révisées (durée des études, encadrement).

Aussi, elle lui demande quelles mesures compte prendre le Gouvernement afin de répondre aux justes revendications de cette profession dont le sort déterminera la sécurité de prise en charge de la santé des femmes.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.