Photo de Frédérique Espagnac

Frédérique Espagnac
Question écrite N° 2007 au Secrétariat d'État auprès de la première Ministère


Prolifération de l'algue toxique Ostreopsis sur les plages de la côte basque

Question soumise le 4 août 2022

Être alerté lorsque cette
question aura une réponse

Email
par email

Mme Frédérique Espagnac attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la Première ministre, chargé de la mer sur le risque de prolifération de l'algue toxiques Ostreopsis sur les plages de la côte basque.

En août 2021, la présence d'algues toxiques de l'espèce Ostreopsis (siamensis ou ovata) sur les plages de Bidart, de Biarritz ou encore de Saint-Jean-de-Luz avait contraint les maires de la côte basque à fermer leurs plages. Le centre antipoison de Bordeaux avait ainsi pu dénombrer 800 cas avérés d'intoxication sur le secteur.

Provoquant notamment des difficultés respiratoires et des irritations cutanées et oculaires, la prolifération de ces algues représente d'une part, un véritable risque sanitaire pour les baigneurs mais aussi pour les riverains puisque les micro-algues sont susceptibles d'être transportées par les embruns et d'autre part, un potentiel impact économique compte tenu de la dépendance de certaines villes du littoral au tourisme balnéaire.

Face aux dangers que représenterait une nouvelle prolifération d'algues toxiques et à la nécessité d'une connaissance approfondie de cette dernière, le groupement d'intérêt scientifique (GIS) littoral basque conduit un programme, cofinancé par l'agglomération, l'agence de l'eau Adour-Garonne, Rivages pro tech, l'Ifremer et l'agence régionale de santé (ARS), visant à effectuer des prélèvements réguliers pour mesurer le taux de présence des algues et les analyser dès lors qu'elles auront fait leur réapparition.

Alors qu'il est important de permettre aux municipalités d'anticiper au maximum la diffusion des algues et de connaître les risques qui y sont associés, l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), quant à elle, ne commence que maintenant ses travaux.

Dans ce cadre, elle lui demande comment le Gouvernement entend agir pour aider les municipalités basques à faire face au risque de prolifération de l'algue toxique Ostreopsis à l'approche de l'été 2022.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

Inscription
ou
Connexion