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M. François Bonhomme attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur l'absence de prise en compte des infirmières et infirmiers territoriaux dans le Ségur de la santé.
La crise sanitaire, qui a mis en exergue des situations de précarité dans le secteur sanitaire et médico-social, génère des tensions du fait de conditions de travail rendues plus difficiles considérées comme insuffisamment prises en compte.
Particulièrement, les personnels travaillant au sein des services de l'action sociale, ceux exerçant leurs missions au sein des conseils départementaux, dépendant des maisons départementales des personnes handicapées qui interviennent pour le maintien à domicile des personnes en perte d'autonomie et auprès des enfants en situation de handicap dans le cadre de la prestation de compensation du handicap sont exclus du dispositif du Ségur de la santé.
Les salariés des secteurs sociaux et médico-sociaux qui ne bénéficient pas de la prime mensuelle, attribuée à d'autres professionnels bien qu'exerçant des missions comparables, demandent que soit prise en compte leur implication sans faille face à une charge de travail grandissante et en dépit de conditions de travail rendues difficiles et compliquées par la crise que nous subissons.
Il lui demande donc s'il entend procéder à un nouvel examen du dispositif Ségur de la santé de manière à valoriser l'attractivité de ces métiers et éviter les mouvements de personnels responsables de pénuries dans les secteurs souffrant de manque de reconnaissance.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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