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M. François Bonhomme attire l'attention de Mme la ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques sur la forte hausse des coûts d'exploitation supportée par les piscines publiques en raison de l'augmentation brutale des prix de l'énergie. Sur les 4 000 piscines collectives, une grande majorité d'entre elles sont chauffées au gaz (puis l'électricité) et voient ainsi leur équilibre financier fortement menacé. Certains exploitants, certes très minoritaires pour l'instant, envisagent une fermeture partielle ou totale des bassins durant l'automne et l'hiver 2022. D'autres envisagent la possibilité de diminuer la température de l'eau ainsi que de l'air dans l'ensemble des locaux. Les communes ayant déjà tenté cette expérience ont pu constater, sur ce poste de dépense, une diminution de 7 % de la facture énergétique. Il existe bien des réglementations et des normes édictées par l'
agence régionale de santé (ARS) pour les piscines publiques mais elles portent sur la qualité de l'eau et l'hygiène. La température de l'eau est régie par des recommandations : entraînement nage (haut niveau) 27-28°C, bassins loisirs et détente (pas de nage) 30-32°C, bassin de natation « de loisir » 28-30°C, bébés nageurs 32° C.
Compte tenu des difficultés financières rencontrées par les centres aquatiques, il lui demande s'il ne conviendrait pas d'envisager, dans le cadre de nouvelles recommandations, une diminution de la température d'environ 1° ou bien s'il ne serait pas opportun d'édicter une règle nationale applicable à tous les bassins publics qui soit compatible avec le bien-être du baigneur. Il souhaite savoir si elle compte prendre des initiatives en ce sens en concertation avec l'ARS.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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