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M. François Bonhomme attire l'attention de Mme la ministre de la transition énergétique sur l'avenir de l'outil de production d'énergie nucléaire en France. Le 10 février 2022, dans un discours prononcé à Belfort, le Président de la République a annoncé un plan en faveur de la relance de la filière électro-nucléaire, vitale pour l'indépendance énergétique de notre pays et notre politique de décarbonation. Le Président prévoit la construction, d'ici 2050, de six nouveaux réacteurs nucléaires pressurisés EPR 2 ainsi que le lancement d'études pour huit autres supplémentaires. La mise en service du premier réacteur est envisagée autour de 2035, avec une mise en chantier vers 2028. Dans ce contexte, en juillet 2022, une mission sénatoriale d'information transpartisane sur l'énergie nucléaire et l'hydrogène bas-carbone a rendu ses conclusions et a formulé plusieurs propositions pour relancer l'énergie nucléaire parmi lesquelles la construction effective d'au moins 14 EPR et de 4 GW de petits réacteurs modulaires SMR. La mission a réclamé que cet objectif soit acté législativement dans la loi quinquennale sur l'énergie de 2023 et assorti d'un plan de financement et de compétences. La mission a aussi alerté sur le fait que, même réalisé, ce scenario s'avèrerait insuffisant si les réacteurs existants ne pouvaient être prolongés au-delà de 60 ans et si les besoins en électricité atteignaient des niveaux plus élevés, notamment en raison de notre volonté de réindustrialisation. La mission a indiqué que, dans ces cas, il faudrait pour le réseau de transport d'électricité (RTE) l'équivalent de 3 et 9 EPR supplémentaires et a donc demandé que la construction éventuelle de ces autres réacteurs soit rapidement étudiée. Il souhaite connaitre le calendrier précis du Gouvernement sur la mise en place des préconisations du Sénat.
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