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Laurent Duplomb
Question écrite N° 3136 au Ministère des solidarités


Primes octroyées aux personnels soignants et aux personnels éducatifs des structures médico-sociales

Question soumise le 13 octobre 2022

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M. Laurent Duplomb attire l'attention de M. le ministre des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées sur les primes octroyées aux personnels soignants et aux personnels éducatifs des structures médico-sociales, destinées à récompenser ceux qui ont été en première ligne pendant la crise sanitaire liée au covid-19. En effet, l'association départementale de parents de personnes en situation de handicap mental et de leurs amis (ADAPEI) de la Haute-Loire, a subi des mouvements de grèves de la part des personnels éducatifs qui ont dû attendre le mois d'avril 2022 pour bénéficier de la prime dite Ségur de 238 € brut, accordée aux personnels soignants du même établissement dès novembre 2021. Ces primes, qui témoignent d'une volonté d'encourager certains corps de métiers fortement fragilisés dans ce contexte sanitaire, sont aujourd'hui à l'origine d'un certain sentiment d'injustice et d'incompréhension de la part des autres catégories de personnels de ces mêmes structures qui ne peuvent y prétendre. Il est regrettable de voir que les filières techniques et administratives qui représentent bien souvent les plus bas salaires, à savoir les agents de service, les surveillants de nuit non qualifiés qui n'ont pas pu être formés en raison de la suspension des formations pendant le covid, les personnels administratifs qui n'ont jamais été placés en télétravail, les cadres de directions qui ont dû faire preuve d'une grande adaptabilité pour permettre aux résidents de vivre dans de bonnes conditions, ne soient pas prises en compte. Cette situation, au sein d'une structure comme l'ADAPEI de la Haute-Loire, génère à travers cette reconnaissance du travail « à deux vitesses », de réelles difficultés de gestion, avec des tensions palpables au sein des différentes catégories de personnel. Aussi, il lui demande comment il pourrait reconsidérer les « oubliés du Ségur » pour permettre aux agents de ces structures de travailler dans de bonnes conditions et dans un climat plus serein.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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