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Mme Françoise Férat interroge M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur la prise en compte de l'éducation à l'alimentation dans les programmes scolaires.
Acteurs économiques de la filière agricole et alimentaire, enseignants, parents d'élèves se rejoignent tous pour réclamer que les enfants de France soient davantage formés à l'alimentation. Selon une enquête nationale menée en en avril 2021 par le cabinet Mon avis Citoyen, 99 % des parents d'élèves et 82 % des enseignants souhaitent voir l'éducation à l'alimentation inscrite dans les programmes scolaires.
Des médecins soulignent le caractère impérieux de cette demande. Ils décrivent que l'inactivité physique, la sédentarité et la mauvaise alimentation dégradent la santé des adultes et des enfants. Une meilleure lutte contre ces comportements, y compris l'exposition aux écrans, et une « éducation à l'alimentation » à l'école, représentent des mesures essentielles de prévention, à travers une pédagogie participative et adaptée aux enfants.
Le lien entre alimentation et santé publique est avéré. C'est particulièrement le cas pour l'obésité et le diabète (type 2) dont le développement est préoccupant et… coûteux pour la collectivité (20 milliards d'euros).
Dans la construction de l'individu, apprendre à s'alimenter n'est-il pas aussi important qu'apprendre à compter, à lire, à écrire ? L'éducation alimentaire doit avoir toute sa place à l'école. Ce n'est encore que partiellement le cas et, surtout, de manière trop hétérogène : ni partout, ni pour tous. Faute d'une réelle ritualisation (que permettrait l'inscription dans les programmes), il existe une inégalité dans l'accès à l'éducation alimentaire.
Elle lui demande comment le Gouvernement envisage la prise en compte de ces enjeux en lien avec le conseil supérieur des programmes de l'éducation nationale.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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