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Mme Françoise Férat interroge M. le ministre de la santé et de la prévention sur le financement de l'éducation à l'alimentation auprès des jeunes.
Des médecins soulignent le caractère impérieux de l'inscription de l'éducation à l'alimentation dans les programmes scolaires. Ils décrivent que l'inactivité physique, la sédentarité et la mauvaise alimentation dégradent la santé des adultes et des enfants. Une meilleure lutte contre ces comportements, y compris l'exposition aux écrans, et une « éducation à l'alimentation » à l'école, représentent des mesures essentielles de prévention, à travers une pédagogie participative et adaptée aux enfants.
Le lien entre alimentation et santé publique est avéré. C'est particulièrement le cas pour l'obésité et le diabète (type 2) dont le développement est préoccupant et… coûteux pour la collectivité (20 milliards d'euros).
Le ministère de la santé pourrait dégager une enveloppe financière nécessaire à cet apprentissage, partant du fait que cette prévention réduira fortement l'occurrence de maladies coûteuses pour la collectivité, comme cela a été le cas au Japon et en Finlande qui ont instauré cette éducation à l'alimentation.
Elle lui demande comment il envisage ce financement.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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