par email |
Mme Marie Mercier attire l'attention de Mme la ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques sur l'enseignement de la natation auprès de nos enfants. En avril 2018, une tragédie s'est produite à Chalon-sur-Saône, un drame dont tous les médias se sont alors fait l'écho : trois jeunes victimes ont péri noyées dans un lac de la commune. Ce drame rappelle la nécessité qu'il y a à transmettre à tous nos enfants un socle commun de connaissances et de compétences. Apprendre à nager doit être une priorité nationale, comme apprendre à lire et à compter. Or dans la pratique, nos jeunes écoliers et collégiens ne sont pas égaux devant l'eau. Des inégalités subsistent en fonction de la répartition des équipements, de la distance entre l'école et la piscine, de la culture familiale et des moyens financiers. Pourtant, ne pas savoir nager, c'est se mettre en danger : le « savoir nager » est une véritable mission de santé publique. Une note de ses services du 28 février 2022 abroge la circulaire n° 2017-127 du 22 août 2017 définissant les conditions de l'enseignement de la natation dans le premier et le second degré. Elle vise à faire toute sa place aux premiers apprentissages permettant d'évoluer en sécurité dans un milieu aquatique surveillé tout en conservant la perspective de la construction des compétences, par la pratique de la natation et des activités aquatiques, définies par le programme de l'éducation physique et sportive (EPS) au fil de la scolarité. Aussi, elle veut savoir si le Gouvernement dispose de statistiques qui permettent de penser que la situation s'améliore et que les politiques publiques mises en place font que tous les enfants apprennent à nager en sécurité et préviennent les accidents de la vie courante.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.