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Mme Nathalie Goulet attire l'attention de Mme la Première ministre au sujet d'ouvrages signés tant par des membres du Gouvernement que par des fonctionnaires, écrivant ès qualités.
Elle se demande s'il ne serait pas approprié de rappeler aux premiers qu'il est contraire aux usages de publier dans l'exercice de leurs fonctions.
Récemment, le directeur de cabinet de la cheffe du Gouvernement a fait paraître un livre, de même que trois ambassadeurs, dont l'un dans un pays en guerre, ainsi qu'une directrice d'établissement pénitentiaire et un ex-préfet de police, appelé à d'autres fonctions.
Ont-ils sollicité au préalable une autorisation hiérarchique et si oui, l'ont-ils obtenue car tout fonctionnaire est astreint à l'obligation de réserve dans le cadre de ses fonctions ?
Ne conviendrait-il pas de rappeler aux membres du Gouvernement comme à ceux de la fonction publique l'impérative nécessité de discrétion et de réserve ? Loin paraît l'époque où le secrétaire général des affaires étrangères, Philippe Berthelot, était inspiré d'énoncer : « Je ne puis que redire ma décision de ne pas écrire relativement à des questions que je ne connais qu'à raison des mes fonctions mêmes ».
Cette question n'a pas encore de réponse.
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