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M. Christian Bilhac attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur la situation de la maternité de la polyclinique Saint-Louis de Ganges qui n'a pas trouvé de gynécologues-obstétriciens pour assurer l'accueil et l'accouchement des futures mères.
Cette situation est particulièrement pénalisante pour la population d'un territoire de plusieurs dizaines de milliers de personnes. La configuration du territoire, l'éloignement des métropoles de Montpellier ou de Nîmes sont autant de facteurs qui font craindre un réel risque sanitaire pour les femmes enceintes. Il faudra compter une à deux heures de trajet en fonction du trafic pour atteindre la métropole de Montpellier.
Malgré la mobilisation massive des populations et des élus, le président du groupe Cap Santé n'a pas trouvé de solution pour pallier le départ de plusieurs gynécologues.
Le Gouvernement avait pris l'engagement contre les déserts médicaux, et c'est heureux. Mais la fermeture de la maternité, malgré le maintien par l'agence régionale de santé (ARS) de l'agrément, pourrait représenter la première étape de l'escalade vers une fuite en avant des médecins et l'installation progressive d'un désert médical.
Le maintien de cette maternité des Cévennes est indispensable et indissociable de ce large territoire. Aussi, il lui demande quelles mesures il compte mettre en place pour trouver des solutions d'urgence.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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