par email |
M. François Bonhomme attire l'attention de M. le ministre de la transformation et de la fonction publiques sur la situation des communes qui ont de plus en plus de mal à recruter des agents publics. Il était jusqu'à présent connu que certains métiers étaient en tension sur le marché du travail, mais cette pénurie de candidats touche aussi à présent les collectivités territoriales. Ces dernières ne parviennent plus à recruter des agents pour des postes comme celui par exemple de secrétaire de mairie. Ce métier est pourtant indispensable à la vie administrative des communes. Sans lui, c'est la survie du service public communal qui peut se retrouver en péril. Dans de nombreuses petites communes, cette pénurie oblige les maires à assurer eux même les fonctions d'accueil ou autres tâches administratives ou de comptabilité. Or, les maires ne sont pas formés pour ces emplois et ont déjà de très nombreuses missions et de responsabilités à assumer dans le cadre de leur mandat. La difficulté de recrutement se pose aussi pour le métier de policier municipal. Depuis les attentats de 2015, le métier de policier municipal est prisé par les communes. Pourtant le nombre de candidats n'est pas assez élevé pour combler les demandes des communes. Ainsi pour 4 000 à 5 000 postes vacants, seulement 1 200 policiers municipaux se portent candidats en moyenne chaque année. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce désamour pour la fonction publique territoriale. Tout d'abord une pyramide des âges déséquilibrée faisant que l'on compte plus d'agents en départ à la retraite que d'agents publics entrant dans la fonction publique territoriale. Par ailleurs, la concurrence avec le secteur privé se fait durement sentir. Les salaires sont insuffisants pour garantir une attractivité aux emplois de la fonction publique territoriale. Ainsi, il souhaite savoir comment le Gouvernement compte redonner de l'attrait à ces métiers essentiels au bon fonctionnement du service public communal.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.