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Mme Dominique Estrosi Sassone attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le devenir des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE).
La décision de réduire le nombre d'heures dans les enseignements de matières générales comme les mathématiques, la philosophie ou les lettres au profit des modules de spécialités menacent les CPGE avec, à court terme, une baisse du niveau exigé pour l'obtention de diplôme ou de concours et à moyen et long terme, le risque de fermetures de classes et des suppressions de postes.
Une telle réforme serait lourdement préjudiciable pour les étudiants, qui les conduirait à s'orienter exclusivement vers des classes de prépas dans des établissements privés souvent coûteux, risquant d'entrainer l'exclusion d'élèves issus de milieux sociaux plus défavorisés et ce, quel que soit les résultats obtenus au cours de leur cursus scolaire.
Elle souhaite connaître sa position sur cette réforme, sur son effectivité réelle à la rentrée 2023-2024 et si elle entend y apporter des modifications afin de ne pas risquer une dégradation des hautes études supérieures en France.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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