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Mme Marie Mercier attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur la mise en place d'un soutien pérenne de l'État pour les étudiants. Il a été constaté que les enfants d'employés et d'ouvriers constituent le quart des 3 millions d'étudiants et un certain nombre d'entre eux sont les premiers de leur fratrie à continuer leurs études au-delà du baccalauréat. Les ressources de ces ménages modestes et très modestes ne suffisent pas à assumer la charge des études. Bien que certains soient boursiers, près d'un tiers le sont à l'échelon 0. Il apparaît également de plus en plus difficile pour une certaine classe moyenne d'assumer les études supérieures de ses enfants, ce qui lui impose bien souvent des privations, voire de contracter un emprunt. Ainsi, face aux coûts de la vie étudiante, les bénéficiaires sont trop peu nombreux et les sommes perçues bien insuffisantes. Ils se voient contraints d'exercer en parallèle une activité professionnelle sans lien avec leur formation, au détriment de leur réussite scolaire. Aussi, elle lui demande s'il ne pourrait être envisagé, comme c'est le cas au Danemark, la mise en place d'une allocation d'études universelle, permettant ainsi à toutes et tous qui le souhaitent de poursuivre leurs études de façon égalitaire.
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