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M. François Bonhomme attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur la situation des aides à domicile dans le contexte actuel de hausse du coût des carburants.
Après 4 années de stagnation, l'indemnité conventionnelle kilométrique de ces personnels a été revalorisée de 0,05 €/km. Cependant, même au tarif de 0,40 € le km, beaucoup de refus de prises de postes ou de démissions sont liés aux coûts engendrés par l'utilisation du véhicule personnel. Il convient de souligner que la majorité des salariés de ce secteur, rémunérés au SMIC et à temps partiel, se déplacent avec des véhicules souvent vétustes.
Dans le même temps, le barème fiscal 2022 le plus faible pour un véhicule de 3 cv fiscaux était fixé à 0,502 €/km. Cette différence entre public et privé se traduit par une indemnité kilométrique supérieure de 43 % minimum à celle des agents travaillant pour le maintien à domicile.
Alors que les besoins en personnel vont croissant pour le maintien à domicile des personnes âgées, handicapées ou malades, le métier d'aide à domicile attire de moins en moins et les responsables de structures peinent à recruter, voire à conserver les travailleurs sur leur poste.
La nécessité de revaloriser le métier et de marquer la reconnaissance professionnelle envers les agents en poste se fait pressante.
Il lui demande donc s'il envisage de revaloriser l'indemnité kilométrique des aides à domicile de manière à les amener au moins au minimum fiscal.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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