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M. Jean-Baptiste Lemoyne attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique sur la nécessité d'accélérer et d'amplifier le plan quantique. Le Président de la République a lancé il y a deux ans une stratégie nationale quantique très ambitieuse, visant à placer la France dans le cercle des trois pays les plus avancés en matière de technologies quantiques : 1,8 milliard d'euros au total en public-privé. Depuis lors, les développements intervenus en France ont démontré à quel point miser sur le quantique était visionnaire, avec un nouveau prix Nobel de physique français dans le domaine et l'émergence et les levées de fonds de start-ups comme Alice&Bob ou Pasqal, concurrençant ou parfois devançant les « GAFAM » (Google, Apple, Facebook, Amazon) dans la course à l'ordinateur quantique. Le quantique apparaît très clairement comme une chance pour la France de faire la course en tête dans ce qui est sans doute la technologie qui changera le plus profondément la vie de nos concitoyens à un horizon désormais relativement proche et, par suite, les grands rapports de forces technologiques mondiaux. Le quantique sera en conséquence au centre de la souveraineté numérique, technologique et industrielle de la France de demain. Néanmoins, depuis le démarrage de la stratégie française, plusieurs pays ont renforcé leurs investissements en la matière en lançant des secondes vagues de soutiens publics et publics-privés. C'est le cas par exemple aux États-Unis avec 4,5 milliards d'euros dédiés, en Allemagne, à hauteur de 2,7 milliards d'euros ou aux Pays-Bas pour 1,2 milliard d'euros. D'autres pays ont également lancé leur stratégie de façon très agressive et visant à nous rattraper dans cette course comme l'Australie, le Canada ou la Corée. Dans ce contexte de compétition accrue, la question se pose avec une acuité renouvelée de lancer une seconde phase du plan quantique français. Aussi, il souhaite savoir si le Gouvernement prépare une telle seconde phase afin de prendre en compte les nouvelles initiatives récentes de nos concurrents internationaux.
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