Les amendements de René-Pierre Signé pour ce dossier

7 interventions trouvées.

Monsieur le président, madame la ministre, j’ai écouté attentivement mes collègues Bariza Khiari et Jean-Jacques Mirassou, et je ne peux que souscrire à leurs propos. Nous assistons à un détricotage, maille par maille, de la sécurité sociale.

Vous ne pouvez pas le nier, madame la ministre. La sécurité sociale a été une grande avancée que nous devons au CNR, le Conseil national de la Résistance, lequel cherchait à promouvoir une société fraternelle, d’inspiration socialiste, où chacun pourrait bénéficier du même remboursement.

Or nous allons actuellement vers le déremboursement. Madame la ministre, la France est le pays d’Europe qui rembourse le moins bien les médicaments, vous le savez peut-être.

Pour pallier ces dépenses, nos concitoyens les plus aisés adhèrent à une mutuelle. Les autres ne se font pas soigner ou se tournent vers les médecines parallèles, qui connaissent un succès grandissant, comme la phytothérapie, entre autres. Celles-ci sont sympathiques, mais guère efficaces. On a poussé les Français, par des habitudes sociétales...

Les comptes de la sécurité sociale ne pouvaient que se dégrader. La solution que vous proposez, madame la ministre, est d’augmenter le coût des mutuelles, de dérembourser la sécurité sociale, d’accorder la CMU aux plus pauvres – soit dit en passant, les médecins, ne veulent pas les soigner, ce qui constitue une belle trahison du serment d’Hipp...

Dès lors, arrêtons les dépenses inutiles, les hospitalisations injustifiées et les consultations vaines. Pour cela, les médecins doivent être payés au forfait, comme cela se pratique ailleurs, et s’abonner à une maison médicale. Un plafond doit également être institué, de telle sorte que si l’héliotropisme joue et qu’un médecin a envie de s’ins...

C’est au contraire un traitement utile. Ces discriminations sont scandaleuses et entraînent un retour en arrière en matière de soins, qui est préjudiciable aux malades. Il faut donc que les médecins soient payés au forfait et fonctionnarisés. D’ailleurs, ils le sont déjà, quoi qu’ils en disent : sans la sécurité sociale, ils ne vivraient pas ...