Les amendements de Roger Karoutchi pour ce dossier

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Madame Beaufils, s’il y avait un lien entre la dépense et le nombre d’électeurs, alors, du temps du général de Gaulle, quand il n’y avait qu’une seule chaîne de télévision, en noir et blanc, et que les campagnes électorales étaient pour le moins modestes, bien peu de Français seraient allés voter. Cela n’a donc rien à voir… Ce n’est pas moi qu...

M. Roger Karoutchi. Pour ma part, je trouvais ces amendements sympathiques, ce qui n’est pas si mal par les temps qui courent…

Toutefois, je ne suis pas convaincu. J’entends bien notre ami Pierre-Yves Collombat : il fut un temps où la presse et la politique entretenaient un lien sympathique. Mais c’était alors une presse d’opinion. Ce n’est pas tous les jours que l’on publie J’accuse, et les Clemenceau et autres Jaurès ne courent pas les rues. Je ne suis pas co...

Je soutiens l’amendement n°55. Franchement, depuis des décennies, que ce soit à droite ou à gauche, la prolongation au-delà de six mois d’une mission confiée à un parlementaire est un moyen de transmettre son siège à son suppléant. Aujourd’hui, si le Gouvernement veut l’avis d’un parlementaire, faire travailler une commission sur une question...

Tout le monde y a eu recours, à gauche comme à droite. Prolonger la mission du parlementaire au-delà de six mois pour lui permettre de transmettre son siège à son suppléant sans repasser devant les électeurs est une manœuvre aujourd’hui très moyenne.

Chacun connaît mes liens d’amitié avec Philippe Dominati. Toutefois, en la matière, nos analyses diffèrent. J’entends son point de vue, selon lequel les fonctionnaires, quand ils sont dans l’hémicycle, votent des budgets qui les concernent. Pour ma part, j’ai pu constater que, au cours des débats sur des textes relatifs à la santé, ce sont es...

M. Roger Karoutchi. … j’ai passé une agrégation d’histoire. Je suis ensuite devenu inspecteur général de l’éducation nationale. Que voulez-vous que je fasse de cela dans le privé ? Mon cher collègue, vous me mettez dans une situation impossible !

Comme je l’ai déjà souligné, je regrette que le premier texte d’importance examiné par le Sénat lors de cette session extraordinaire soit celui-là. Par définition, dans un pays qui connaît une crise financière et sociale, le chômage, des ruptures de vie, il est un peu surprenant que l’on en vienne à parler de nous des jours et des nuits durant...

Nous connaissons votre humour so british, qui transparaît au travers de vos amendements, monsieur Maurey. Mais il y a un moment où la raison doit prévaloir. Je préférerais donc, à l’instar de M. le rapporteur, que ces amendements soient retirés, car je ne suis pas sûr – vous m’en excuserez, mon cher collègue – qu’ils grandissent le débat parlem...