Les amendements de Roland Courteau pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, depuis plusieurs années, la viticulture européenne est en crise. En France, hélas ! elle n’y échappe pas. Or, certains des outils que la Commission européenne a placés au cœur de sa proposition de réforme de l’organisation commune de marché vitivinicole et qui ont été validés pa...

J’imagine que vous témoignerez de nos difficultés languedociennes, mon cher collègue ! À l’heure actuelle, dans certaines de nos régions, les vignerons perdent jusqu’à 1 000 euros par hectare. Ce n’est pas tenable. M. Rainaud ne vous dira pas le contraire. D’ailleurs, des pans entiers de notre économie sont en train de disparaître ; des secteu...

J’évoquerai à présent une autre demande, un autre point de préoccupation : les droits à paiement unique, les DPU. Il s’agit là d’une demande forte dans certains de nos départements, il s’agit là d’un indispensable complément de revenus. Or, si la France est en train de procéder à la mise en œuvre du paiement de 250 euros à l’hectare pour les s...

… et il est notable de constater que le représentant de la France s’est prononcé en faveur de cette autorisation.

Ce fut d’ailleurs plus qu’une erreur, ce fut une faute. Certes, depuis, devant la colère des producteurs, vous vous êtes élevé, monsieur le ministre, contre cette pratique, mais n’est-ce pas déjà trop tard ? La faute est commise.

Le représentant de la France aurait dû manifester son opposition dès le 27 janvier. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ? La France tiendrait-elle un langage à Paris et un autre à Bruxelles ? Cette mesure va brouiller l’image de tous les rosés de qualité européens, mais, de surcroît, nous allons assister à un nivellement qualitatif par le bas. Est-c...

… c’est-à-dire vers des mixtures médiocres, tels les coupages vins blancs, vins rouges ? Il est des erreurs susceptibles d’avoir des conséquences désastreuses. Celle-ci fait suite à une autre mesure communautaire tout aussi malheureuse qui permet à des vins sans indication géographique, donc sans origine, de revendiquer le cépage, sans toutefo...

Personnellement, je considère que la Commission européenne dispose de bien trop de pouvoirs, notamment sur les pratiques œnologiques. Pour valoriser ses produits, l’Union européenne doit valoriser sa tradition viticole, la qualité et l’authenticité de ses vins et leur lien fort avec les terroirs.

M. Roland Courteau. Voilà le vrai message que doit porter l’Union européenne. C’est aussi celui que devrait porter la France !