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La réponse était un peu dans la question... Dr Nadine Houedé. - En effet. Quand j'ai commencé à parler des effets des pesticides, mon entourage m'a prévenue que la MSA me « tomberait dessus ». Je n'ai en réalité jamais eu de contacts avec leurs médecins. Avez-vous subi des pressions de la part des industriels ? Dr Nadine Houedé. - Non.
Diriez-vous que la parole se libère aujourd'hui ? Dr Nadine Houedé. - Je l'espère. J'ai reçu de nombreux témoignages après la publication de l'article dans Sud-Ouest et la diffusion du documentaire « La mort est dans le pré ». Beaucoup m'ont écrit leur histoire ou fait part de leurs questionnements. J'ai tenté de répondre aux questions qui m'é...
Votre exposition vous protège sans doute. Dr Nadine Houedé. - Je me méfie beaucoup des journalistes, qui détournent parfois l'image ou la parole. Je me suis fait attraper une fois. J'espère que cela ne se reproduira pas. Du reste, la seule personne qui m'ait agressée était une journaliste, par téléphone. Je ne sais pas comment elle avait trou...
Nous sommes très heureux de vous recevoir. Cette mission a été créée à l'initiative de Mme Nicole Bonnefoy, sénateur, élue de Charente, suite aux difficultés rencontrées par un agriculteur de sa région, M. Paul François, que vous connaissez sans doute.
Il semble également qu'ils apparaissent plus tôt.
La MSA ne nous a pourtant signalé que quelques cas.
Les intérêts particuliers des agriculteurs doivent également être pris en compte.
Dans les magasins de M. Serge Papin, qui est un homme remarquable, on enlève les produits des rayons jusqu'à dix jours avant leur date de péremption. Ils seraient pourtant encore consommables dix jours après cette date.
Merci d'avoir répondu à notre invitation. Le détonateur de cette mission fut le cas de l'agriculteur Paul François. La première phase de nos travaux concerne toute la chaîne des pesticides : de ceux qui les fabriquent à ceux qui les utilisent. Elle vise à comprendre les liens entre pesticides et santé. La sûreté d'utilisation peut-elle être amé...
Un produit est utile s'il prévient des maladies mais on ne peut en mesurer l'efficacité dès lors qu'il ne les guérit pas...
Les agriculteurs sont-ils perméables aux techniques biologiques ? Quelles sont les motivations de la conversion de certains ? Opportunité économique ? Volonté d'avoir un label ? Peur du danger ?
Si les agriculteurs dits conventionnels sont réticents, c'est entre autres parce qu'ils craignent des pertes de rendement. Qu'en pensez-vous ? Avez-vous fait des études sur le sujet ?
S'agissait-il d'un traitement préventif ou curatif ?
Dans l'autre sens aussi : il y a bien une entreprise qui commercialise l'Armicarb !
Reconnaissez-vous que tout produit épandu mérite contrôle ?
En préambule à votre audition, vous avez déclaré que le déplacement de la mission d'information vous a paru orienté. Pourquoi ?
Nous voyons tout le monde...
Merci de votre intervention.
Il nous a semblé utile de vous entendre dans le cadre de cette mission sur les pesticides et la santé. Nous essayons d'avoir les points de vue les plus divers pour nous faire une opinion objective. Nous allons commencer par le plan Ecophyto et la formation agricole.
Pourquoi les choses ne vont-elles pas plus vite ? A cause de rendements moindres ?