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...origine de prendre des engagements, comme le ferait un employé qui signe son contrat de travail. Merci d'avoir retenu l'expression de « serment de Socrate » Je crois que cela donnera un sentiment d'appartenance aux enseignants. La représentation nationale doit définir ce qu'elle attend de l'école et des valeurs qu'elle porte. J'ai été étonné que l'idée d'un code de déontologie à destination des élèves, enseignants, chefs d'établissements et parents n'ait été récusée par personne. Elle a reçu un bon accueil parmi nos interlocuteurs.
...i a régné lors des auditions. Je pense que c'est le cadre, précisément - une commission d'enquête - qui a provoqué cela. On a entendu, par exemple, que les chefs d'établissement, lorsqu'il s'agissait de faire des signalements, restaient parfois timorés, pour ne pas faire de vagues. Nous avons constaté que la vraie difficulté touchait à la place de chacun dans l'éducation : parents, enseignants et élèves. Lorsque les uns empiètent sur les missions des autres, il en résulte des amalgames qui nuisent à l'efficacité. J'approuve le fait de classer nos conclusions en quatre catégories. Nous apportons des solutions globales à une situation qui mérite qu'on en débatte, même si elle n'est pas dramatique.
Nous avions également envisagé d'inviter M. Cohn-Bendit. L'image de notre commission d'enquête serait devenue trop médiatique. Même s'il ne faut rien s'interdire intellectuellement, nous aurions manqué de prudence. Madame Blandin, le cérémonial du lundi matin dans la cour d'école servirait à recentrer les élèves après le week-end. Il relève plus du rituel que de la morale. Je ne suis pas pour la montée des couleurs ou le garde à vous. En revanche, le « quoi de neuf ? » est intéressant.
Nous n'avons souhaité stigmatiser personne. L'école n'est pas responsable de tout et ne peut pas tout. M. Longuet a raison de dire qu'il n'y a pas d'autorité sans autonomie. Les codes et les rituels protègent les élèves comme les enseignants. Il suffit de songer à l'estrade, par exemple. L'apprentissage du français est une obligation fondamentale. Il faut prévoir une évaluation en CM2, car le collège ce n'est plus le primaire. Les enseignants du primaire font classe ; ceux du secondaire font cours. Je propose de renommer le serment de Socrate, serment Kennel ! La représentation nationale doit avoir son mot à di...
Pour justifier notre commission d'enquête, nous devons partir du principe que nous avons cherché la réalité des faits, amplifiée par les uns, dissimulée par les autres. Nous avons ainsi réalisé que les actes d'incivilité traduisaient l'incompréhension par beaucoup d'élèves d'une éthique républicaine collective, et nous avons cherché des solutions. La légitimité de cette commission d'enquête a été de rétablir l'ampleur des faits en appréciant à leur juste valeur les délires et les silences. Les manifestations qui se sont exprimées sont moins assourdissantes que la déliquescence silencieuse des convictions.
La compétitivité est aussi liée au coût du capital. Le manque d'investissement par les entreprises françaises est-il imputable à l'exigence de rémunération des actionnaires ? La part des dividendes dans la valeur ajoutée semble avoir récemment augmenté... Quant au ciblage des exonérations, pourquoi l'élasticité est-elle plus faible pour les rém...
...d'une réécriture totale du projet éducatif territorial (PEDT), alors que les choses fonctionnent aujourd'hui ! Il convient donc que vous précisiez l'esprit du décret car il y aujourd'hui des incompréhensions. Par ailleurs, quel est le rôle de votre administration et de l'encadrement dans l'accompagnement de cette réforme ? Sur le terrain, les maires se retrouvent souvent seuls face aux parents d'élèves et aux enseignants, et ne sont pas suffisamment au fait des problèmes pour répondre. Au vu de l'expérience qu'a connue la première vague, il faut mobiliser l'éducation nationale, qui doit rassurer les maires, qui sont parfois perfectionnistes. Il faut leur rappeler que ce projet s'étale sur trois ans et qu'il va être amendé. Reste que la confusion règne en matière de qualification des intervena...
...ance de la réforme des rythmes scolaires, mais aussi sur la nécessité de l'intégrer comme un des éléments, au sein de la refondation de l'école, de la lutte contre les inégalités. En matière de réforme des rythmes scolaires, on peut se retrouver dans des situations paradoxales, qui posent parfois problème. Ce qui va dans le sens des rythmes scolaires peut parfois poser des difficultés à certains élèves. Je vous remercie également d'avoir employé le terme d'expérimentation. En tant qu'écologiste, je suis particulièrement sensible à cette question -mais je crois, en cette période de mutations, que c'est le cas de tout le monde. Je suis élu des Hauts-de-Seine, comme ma collègue et amie Brigitte Gonthier-Maurin. Nous avons été saisis d'un cas particulier, celui de la ville de Gennevilliers, comm...
...ncitez à en faire de supplémentaires ! Or, les collectivités locales ne pouvant consentir deux fois l'effort qu'elles vont pouvoir réaliser en matière d'éducation, elles ne pourront apporter d'autres aides aux écoles... Nous souhaiterions donc disposer d'éléments d'évaluation pour savoir si c'est la réforme des rythmes scolaires ou la modernisation des équipements et des écoles qui permettra aux élèves de mieux réussir. C'est, je le crois, une demande légitime et positive de la part des uns et des autres. Une autre question est intéressante : la multiplicité des adultes qui auront les enfants en charge et les conséquences de l'univers éducatif ont-elles été évaluées -personnels de garderie, de restauration scolaire, qui s'ajoutent aux enseignants et aux intervenants scolaires ? Le morcellemen...
...en qu'ils aient déjà celle des centres de loisirs ou des camps de vacances. Je pense qu'il ne faut pas complexifier un cadre qui mérite de demeurer souple dans l'intérêt des enfants, mais faire en sorte que l'école soit un lieu bienveillant d'accueil, sous la responsabilité de l'éducation nationale ou bien sous celle du maire. Vous envisagez par ailleurs d'alléger les horaires hebdomadaires des élèves en réduisant les vacances scolaires. Ne craignez-vous pas de créer une certaine confusion dans la cohérence des temps de vie professionnelle, familiale, déjà difficiles à faire concorder dans une petite commune ou à l'intérieur d'une organisation départementale qui ne prévoit pas ce type de dérogation ? Je rappelle que le Centre national de la fonction publique territoriales (CNFPT) s'est organ...
Je rappelle que le Président de la République a annoncé le 14 janvier dernier la mise en place d'un « pacte de responsabilité » qui pourrait se traduire par une nouvelle baisse des charges des entreprises de 10 milliards d'euros. Ces exonérations viendraient s'ajouter aux 6 milliards d'euros d'exonérations ciblées, aux 20 milliards d'euros d'ex...
Par ailleurs, le coût du travail est souvent considéré, dans les études économiques, comme plus élevé en France qu'en Allemagne, mais il semblerait, dans la réalité, que les cadres français soient mieux payés que leurs homologues allemands, alors que les salaires modestes sont moins élevés en France qu'en Allemagne. Pouvez-vous éclaircir ce poi...
Le sport étant obligatoire, les heures d'EPS sont dues aux élèves. Or, le sport a souvent été négligé. Le sac de sport ne sert pas toujours, et cela ne date pas de la réforme. Il y a peut-être un problème de dialogue. Il ne faut pas confondre périscolaire et scolaire. Les locaux manquent, surtout pour le sport.
...es travaux manuels et le sport comme les inspecteurs devraient l'exiger. Payer un éducateur pour cela est une faute ! La classe a besoin de son instituteur pour enseigner la natation, le ski... car des liens très forts s'établissent alors. Travailler en équipe pédagogique, pourquoi pas ? Sauf en sport ! Comme la classe de découverte, le sport crée un lien fort et nouveau entre l'enseignant et les élèves. De retour dans la classe, des miracles se produisent, je l'ai vécu ! Voulez-vous la réussite des élèves ? Alors, laissez les instituteurs assurer leur cours d'éducation physique.
Soyez rassuré, vos propos font écho à d'autres auditions, comme à notre propre expérience d'élus. Nous avons auditionné la CNAF et nous avons été très dubitatifs sur sa capacité et sa volonté d'accompagner les rythmes scolaires. Des petites et des très petites villes renoncent aux 54 euros par élève, du fait de la complexité des dossiers à établir. Savez-vous si des grandes villes refuseront de mettre en place les nouveaux rythmes scolaires en 2014 ? Combien coûte cette réforme rapportée au budget de fonctionnement d'une ville ? Enfin, comment monter des formations professionnalisantes pour des intervenants ayant des statuts différents ?
Je vous félicite d'avoir réussi à mettre en place les nouveaux rythmes scolaires dans vos villes. Quels sont les freins à lever pour faire avancer les choses ? Pouvez-vous nous donner le montant des coûts par élève ?
...scolaires, au détriment de la refondation de l'école. La scolarisation des enfants de deux à trois ans, pas plus que la création du Conseil supérieur des programmes et du Conseil national d'évaluation du système scolaire, n'intéresse les journalistes. Quand on évoque devant eux le fait que l'on compte plus de maîtres que de classes, ils rédigent un article sur les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) ! Le système médiatique s'est emparé de cette réforme pour opposer et mettre en cause parents, enseignants, élus et enfants. Nous avons bien conscience, ici, que cette réforme n'est qu'une des pièces du puzzle, mais si nous nous arrêtons là, nous ne réussirons pas la transformation du système éducatif. Heureusement, le Conseil supérieur des programmes est en marche et les ...
Chacun de vous a évoqué la pression des organismes extérieurs, comme le conseil général en matière de transports scolaires, mais aussi les consignes politiques et le poids des fédérations de parents d'élèves. Comment envisagez-vous la rentrée à venir ? Pensez-vous que ces pressions soient aussi importantes dans l'avenir ?
...ne mauvaise base. Vous dites qu'il faut mener une évaluation, mais que doit-on évaluer ? Que signifie la fatigue ? Doit-on apprécier prioritairement les résultats ? Cette évaluation peut-elle être nationale ? Il me semble qu'elle doit être adaptée à des situations, et à des particularismes... Autrefois, l'enseignement agricole comportait des cycles différenciés. Dans les zones de vendanges, les élèves rentraient à la fin du mois d'octobre. On n'a pas fabriqué davantage de cancres pour autant ! A la période des fenaisons, les enfants quittaient l'école pour aller travailler. Ces rythmes étaient admis, et le ministère de l'agriculture avait accordé des dérogations, en fonction des situations locales.
L'objectif, peut-être ne le dit-on pas assez, réside dans la réussite de l'enfant. Cette réforme est un des leviers destinés à améliorer la réussite des élèves. Monsieur Fotinos, vous avez évoqué une véritable articulation entre l'enseignant et l'animateur, avec des temps d'échange, dans un projet commun, et avec un contrat. Ceci me paraît essentiel, mais comment le financement s'articule-t-il ? En second lieu, vous avez parlé des pistes destinées à encourager les formations communes entre enseignants, élus, formateurs, etc. C'est un des points que l...