Interventions sur "élève"

1639 interventions trouvées.

Photo de Françoise FératFrançoise Férat, rapporteur pour avis :

... 2009, près de 50 millions d'euros ; - il est donc impératif de remettre à niveau le budget de l'enseignement agricole et d'apurer l'ensemble du passif qui a ainsi été accumulé, en opérant ce transfert à partir du budget de l'Education nationale dont une fraction de 0,08 % pourrait ainsi aller à l'enseignement agricole. L'exécution de la loi de finances pour 2007 montre au demeurant qu'un tel prélèvement pourrait sans difficulté être effectué ; - il serait enfin incompréhensible que l'enseignement agricole, qui représente un modèle pédagogique de plus en plus souvent cité en exemple et qui accueille plus d'un tiers de boursiers, ne bénéficie pas d'un traitement au moins égal à celui de l'éducation nationale. En pleine cohérence avec l'esprit de la réforme budgétaire, il revient au Parlement...

Photo de Brigitte Gonthier-MaurinBrigitte Gonthier-Maurin, rapporteur pour avis :

...it par une baisse de 0,27 % des crédits de paiement qui lui sont consacrés. Cette différence de traitement n'est pas sans susciter des interrogations ; - ce n'est pas la création du baccalauréat professionnel en 3 ans, mais sa généralisation, qui fait naître des inquiétudes. Si la naissance de ce nouveau cursus permettra en effet d'attirer vers l'enseignement professionnel de nouveaux profils d'élèves, elle risque également de nuire aux élèves qui ne seront pas capables de supporter ce rythme accéléré. Celui-ci permettra toutefois de dissiper la lassitude que ressentaient certains élèves qui suivaient le cursus en 4 ans ; - les expérimentations engagées depuis 2000 montrent que le principe d'une formation en 3 années permet d'améliorer très nettement les résultats des élèves qui obtiennent ...

Photo de Françoise LabordeFrançoise Laborde :

s'est interrogée sur les raisons pour lesquelles l'éducation nationale ne développait pas un système de modules dans l'enseignement professionnel afin de constituer de vraies passerelles entre les cursus. Elle a également indiqué que le stage effectué en classe de 3e devait permettre d'ouvrir les élèves à la diversité des métiers et non s'opérer, comme tel est le cas actuellement, auprès des proches des familles. Enfin, elle s'est étonnée du fait que les élèves qui désirent faire leur stage dans une école primaire n'y soient pas autorisés.

Photo de Brigitte Gonthier-MaurinBrigitte Gonthier-Maurin, rapporteur pour avis :

En réponse aux questions des intervenants, Mme Brigitte Gonthier-Maurin, rapporteur pour avis, a apporté les précisions suivantes : - la création d'une banque de stages permettrait de les mutualiser et de garantir ainsi à chaque élève qu'il pourra effectuer une séquence d'observation profitable ; - le baccalauréat professionnel en trois ans sera, à n'en pas douter, une opportunité pour certains élèves, mais sa généralisation risque de conduire de nombreux lycéens à l'échec. A l'issue de ces échanges de vues, la commission a donné un avis favorable à l'adoption des crédits de la mission « Enseignement scolaire » inscrits da...

Photo de Yannick TexierYannick Texier :

L'enquête PISA, Programme international pour le suivi des acquis des élèves, portant sur la culture mathématique et la compréhension de l'écrit à quinze ans, mesure distinctement le recul de la France : légèrement au-dessus de la moyenne de l'OCDE en 2000, elle se situe aujourd'hui en dessous de cette moyenne. À l'heure où l'on s'interroge sur un meilleur apprentissage des langues étrangères dès l'école primaire, trop d'élèves arrivent en sixième en maîtrisant difficil...

Photo de Yannick TexierYannick Texier :

Ce constat n'est pas acceptable, compte tenu des moyens que notre pays y consacre. Ces élèves, leurs familles, la nation tout entière n'attendent pas de leurs élus qu'ils retombent dans l'éternelle querelle d'experts, à laquelle semblent d'ailleurs vouloir vous inviter certains de vos prédécesseurs.

Photo de Yannick TexierYannick Texier :

Monsieur le ministre, vous avez annoncé la mise en place de nouveaux programmes à l'école primaire : est-ce suffisant, selon vous, pour inverser la tendance et améliorer sensiblement les performances de notre école primaire ? Quelles mesures envisagez-vous pour que les élèves du primaire puissent aborder leur scolarité au collège, forts d'un vrai bagage de connaissances ? Quelles seront vos méthodes ?

Photo de Jean-Luc MélenchonJean-Luc Mélenchon :

...qui, sous toutes les latitudes, a abouti aux mêmes aberrations, l'éducation nationale subit aujourd'hui l'une des politiques de réduction de ses moyens les plus brutales qu'elle ait jamais connues. Cette année, 11 208 postes sont supprimés, dans des conditions telles qu'il suffit de 2 élèves de moins dans l'enseignement secondaire pour que l'on supprime un poste, alors qu'il en faut 53 de plus dans l'enseignement primaire pour que l'on en crée un.

Photo de Jean-Luc MélenchonJean-Luc Mélenchon :

M. Jean-Luc Mélenchon. Ce n'est pas dépenser mieux que de retirer 54 établissements d'enseignement public professionnel dans un pays qui connaît une pénurie de main-d'oeuvre qualifiée, au moment où le service public de l'enseignement professionnel compte 20 000 élèves de plus depuis 2002.

Photo de Jean-Luc MélenchonJean-Luc Mélenchon :

...res de l'enseignement professionnel ou de l'enseignement général. Ce n'est pas dépenser mieux que d'obérer l'avenir en ne prenant aucune mesure d'anticipation. Vous réduisez de 50 % les postes ouverts aux concours alors qu'augmente la population scolaire qui s'apprête à entrer dans le secondaire. Ce n'est pas dépenser mieux que de transformer une mesure qui était expérimentale et applicable aux élèves individuellement - je veux parler du passage du bac professionnel en trois ans - en une mesure générale que vous appliquez à l'ensemble de l'enseignement professionnel, au moment même où l'on constate que 20 % des élèves ont besoin de cinq ans pour passer le même bac professionnel.

Photo de Annie DavidAnnie David :

Rappelant que la généralisation à tous les élèves de l'option de découverte professionnelle de trois heures faisait partie des propositions formulées par M. Pierre Lunel, délégué interministériel à l'orientation, dans son récent rapport, Mme Annie David a relevé l'intérêt d'une telle mesure, alors que cette option est actuellement perçue comme une préorientation par l'échec vers la voie professionnelle. Relevant les difficultés des CoPsy à prés...

Photo de Sylvie DesmarescauxSylvie Desmarescaux :

s'est interrogée, ensuite, sur le bien-fondé et l'utilité du stage de trois jours que doivent effectuer les élèves de troisième, soulignant par ailleurs les difficultés de certaines familles à trouver des lieux d'accueil. Elle a insisté, en outre, sur la nécessité de revaloriser l'image de l'apprentissage et des filières professionnelles, avant de souligner l'intérêt, selon de nombreux intervenants auditionnés par la mission, de proposer aux enseignants des stages en entreprise.

Photo de Alain GournacAlain Gournac :

a considéré que le stage des élèves de troisième pouvait avoir des vertus, dès lors qu'il était bien organisé.

Photo de Christiane DemontèsChristiane Demontès, rapporteur adjoint :

a regretté que l'enseignement professionnel reste encore associé aux jeunes en difficulté, alors qu'il faudrait au contraire inciter de bons élèves de troisième à s'engager dans cette voie. Après avoir fait observer que certains BEP assuraient une bonne insertion professionnelle, elle s'est interrogée sur la place accordée par l'éducation nationale à l'enseignement professionnel et à l'alternance sous statut scolaire, s'inquiétant des baisses de moyens et des suppressions de sections les affectant, au profit des filières en apprentissage.

Photo de Jean-Léonce DupontJean-Léonce Dupont :

a souligné le fossé général existant entre les Français et le monde économique, relevant notamment que 70 % des parents de collégiens souhaitaient que leur enfant intègre la fonction publique. Il a regretté que le stage en entreprise proposé aux élèves de troisième, partant d'un bon principe, ne produise pas les résultats escomptés, en raison d'un manque d'encadrement par les enseignants et d'un accueil hétérogène au sein des entreprises. Il a souhaité que l'option de découverte professionnelle échappe à ces difficultés. Enfin, il s'est demandé comment mieux valoriser, dans la carrière des enseignants du supérieur, les tâches autres que les pu...

Photo de Pierre BordierPierre Bordier :

a observé que cette mobilisation dépassait le cadre habituel des syndicats et des associations de défense des droits de l'homme mais rassemblait également des enseignants, des parents d'élèves peu habitués aux actions militantes. Estimant à plusieurs milliers le nombre des jeunes sans papiers scolarisés, il a observé que certains d'entre eux étaient entrés irrégulièrement en France, en raison notamment des difficultés d'exercice du droit au regroupement familial, tandis que d'autres étaient nés sur le sol français. Il a souligné que la plupart étaient ignorants des risques encourus m...

Photo de Bernard FrimatBernard Frimat :

a exposé que le recteur de l'Académie d'Amiens avait demandé aux chefs des établissements de son ressort de recenser les élèves dont les parents étaient en situation irrégulière, dans le but de les protéger. Faisant observer que de telles listes pouvaient également être utilisées pour procéder à des reconduites à la frontière, il a souhaité savoir si d'autres recteurs avaient pris de telles initiatives. Par ailleurs, il a jugé schizophrène l'attitude consistant à former des jeunes étrangers pendant des années dans les ét...

Photo de Pierre BordierPierre Bordier :

Tout en se défendant de vouloir procéder à des analogies inappropriées, M. Pierre Cordelier a déclaré que l'histoire avait montré les dangers inhérents à l'établissement de listes d'individus. Il a relevé que des tentatives de recensement des élèves dont les parents étaient en situation irrégulière avaient été effectuées en Seine-Saint-Denis ainsi qu'à Nantes en 2005, et exprimé la crainte que les services de l'éducation nationale ne soient instrumentalisés pour mener à bien des opérations policières.