Interventions sur "EDF"

913 interventions trouvées.

Photo de Franck MontaugéFranck Montaugé :

EDF a trois défis majeurs à relever : le défi de la transition énergétique dans le cadre de la stratégie nationale bas-carbone et des objectifs de développement des énergies renouvelables ; le défi financier posé par sa dette, les besoins de financement des investissements et le maintien injustifié de l’Arenh ; le défi de la souveraineté énergétique nationale, l’État et les collectivités territoriale...

Photo de Franck MontaugéFranck Montaugé :

Permettez-moi de souligner l’enjeu majeur que constitue pour nous la maîtrise totale des réseaux. Après vous avoir entendue, on ne sait toujours pas comment Enedis pourrait rester totalement publique, par exemple en étant intégrée dans l’entité EDF Vert, dont le capital sera ou serait privatisé. Le regroupement d’Enedis et de RTE dans une entité réseau 100 % publique me paraîtrait pertinent. L’énergie est un bien commun. À ce titre, elle devrait être soustraite à toute logique de spéculation financière.

Photo de Daniel GremilletDaniel Gremillet :

Depuis sa création en 1946, EDF occupe une place singulière dans notre paysage industriel. Elle constitue un pan incommensurable de notre patrimoine, auquel les Français sont très attachés. Sur le plan énergétique, elle est garante de notre indépendance et le fer de lance de notre transition. Sans l’engagement résolu de notre grand énergéticien, l’objectif de neutralité carbone découlant de la loi Énergie-climat ne pourrait êt...

Photo de Daniel GremilletDaniel Gremillet :

EDF est un dossier très particulier, parce que cette entreprise fait partie des réussites de notre pays. Si l’aménagement numérique des territoires est un échec, leur desserte énergétique est un succès pour les ménages comme pour les entreprises. C’est pourquoi ce sujet est capital. Il est également capital pour la reconquête industrielle de notre pays, car la compétitivité de notre économie dépendr...

Photo de Cyril PellevatCyril Pellevat :

Ma question se rapproche de celle de mon collègue Gremillet, mais elle vous permettra peut-être de donner des éléments complémentaires, madame la ministre. EDF est le premier producteur européen d’électricité, mais cette entreprise doit gérer à l’heure actuelle une montagne de dettes récemment estimées à 37 milliards d’euros. Les inquiétudes se multiplient au regard des 46 milliards d’euros que représente le coût de construction de six nouveaux réacteurs nucléaires. Le coût de construction d’un réacteur, d’environ 7 milliards d’euros, est certes moins ...

Photo de Nadia SollogoubNadia Sollogoub :

Dans le cadre de l’espace réservé au groupe Union Centriste, nous venons de vous interroger, madame la ministre, sur la stratégie énergétique de la France et sur la place qu’y occupe notre électricien historique, EDF. Nous vous remercions de vos réponses. La vision stratégique de long terme sous-tend l’ensemble du dossier de la politique énergétique. Si les choix s’opèrent dans l’instantanéité d’un seuil de rentabilité économique, cela signifie que les enjeux environnementaux sont secondaires, ce qui n’est pas acceptable dans un contexte d’urgence climatique. Les consommations individuelles, les mobilités,...

Photo de Daniel GremilletDaniel Gremillet :

En préambule, je souhaiterais indiquer que je partage les inquiétudes exprimées par notre Présidente quant à l'avenir d'EDF : le projet de réorganisation « Hercule », les difficultés liées aux chantiers des EPR et le « mur de l'investissement » laissent augurer une fragilisation extrême de la situation financière du groupe. Les propos que vous venez d'indiquer viennent en quelque sorte les confirmer. Je voudrais par ailleurs évoquer un autre sujet de préoccupation : celui de l'avenir des concessions hydroélectriques...

Photo de Roland CourteauRoland Courteau :

La loi « Énergie-Climat » a prévu le déplafonnement de l'ARENH jusqu'à 150 TWh, sans que son prix ne soit concomitamment revalorisé. Nous considérons que ce dispositif ne s'impose plus pour favoriser la concurrence puisqu'EDF a déjà perdu 3 millions de clients. Nous estimons également qu'il apporte un réel préjudice à EDF, compte tenu des pertes de revenus induites. Enfin, nous pensons que ce dispositif est attentatoire au droit de propriété - car il prive EDF de ressources propres - et à la liberté d'entreprise - car il lui impose un prix. De plus, pourquoi continuer à « biberonner » des entreprises telles que Total...

Photo de Évelyne Renaud-GarabedianÉvelyne Renaud-Garabedian :

Merci de la clarté de votre exposé. Je souhaiterais vous interroger sur les activités à l'international d'EDF et sur l'exportation des réacteurs nouvelle génération EPR. Pouvez-vous revenir sur les éléments des surcoûts de plusieurs milliards de livres concernant la construction de l'EPR en Grande-Bretagne ? S'agit-il d'une mauvaise évaluation à l'origine du projet ? Pourriez-vous également dresser un état des lieux de vos concurrents sur les constructions d'EPR ? Sur quels marchés vous positionnez-vous...

Photo de Sylviane NoëlSylviane Noël :

...ollègue Daniel Gremillet, je souhaiterais évoquer la mise en concurrence des barrages. En zone de montagnes, ces équipements jouent un rôle majeur dans le développement des territoires, notamment en matière de soutien à l'étiage et à l'irrigation, à la pêche ou encore au tourisme, de refroidissement des réacteurs nucléaires ou de prévention des risques d'inondation. Les 400 barrages exploités par EDF ont une fonction dépassant très largement le cadre énergétique, la perspective de leur ouverture à la concurrence suscitant donc l'inquiétude légitime des populations et des élus locaux. Il conviendrait de conserver ces concessions dans le giron public puisqu'elles relèvent davantage du secteur public que du secteur marchand. Dès lors, leur mise en concurrence n'aurait rien d'obligatoire puisqu...

Photo de Laurent DuplombLaurent Duplomb :

... téléphoner à la plateforme « grands comptes », qui se révèle finalement être celle des consommations courantes. Cette plateforme indique qu'elle n'est pas habilitée à répondre, mais donne un autre numéro. Celui-ci est inconnu. Enfin, un opérateur m'a donné un numéro de compte en m'informant que je serai rappelé. J'attends toujours. Je comprends que beaucoup de sujets soient très importants pour EDF, celui des consommateurs est de très loin le plus important pour moi.

Photo de Alain DuranAlain Duran :

...Aveyron, un autre est en cours en Corrèze. Ils ont chacun une capacité de 1 GW. Nous vous présenté lors de votre visite du projet « Super Orlu » en Ariège, à l'étude depuis vingt ans, qui aurait une capacité de 1,8 GW. Ces trois projets pourraient compenser quatre réacteurs nucléaires de première génération. En attendant la réorganisation de votre entreprise et le renouvellement des concessions, EDF pourrait-il anticiper et évaluer la faisabilité de nouvelles STEP, comme celle de « Super Orlu » ?

Photo de Viviane ArtigalasViviane Artigalas :

Merci de vos réponses sur la production d'hydrogène. Je ne suis pas convaincue de vos réponses sur le projet de réorganisation « Hercule ». L'objectif annoncé par le ministre de l'économie et des finances est de garantir l'intégrité d'EDF et de faire en sorte qu'il reste le fleuron industriel national qu'il est aujourd'hui. Comment comptez-vous y répondre ?

Photo de Fabien GayFabien Gay :

...tation. Vous dites que le réchauffement climatique constitue le principal défi, mais vous en oubliez deux autres : la sortie de 12 millions de personnes de la précarité énergétique et le maintien d'un haut niveau de protection sociale dans votre entreprise. Cette dernière constitue la garantie de la sécurité pour le plus grand nombre. Le secteur privé pourra-t-il y répondre ? La réponse est non. EDF Vert l'intéresse davantage pour ses profits que pour la question du réchauffement climatique ou de la stratégie industrielle. Si l'enjeu est bien de développer une stratégie industrielle, alors EDF doit rester sous le monopole de l'État et du service public.

Photo de Franck MontaugéFranck Montaugé :

Derrière le démantèlement de l'entreprise nationale intégrée que constitue EDF apparaît en réalité une opération financière. Vous l'avez d'ailleurs justifiée par une nécessité de trouver des capitaux qu'il faudra bien rémunérer pour faire face aux investissements. La stratégie du groupe a indéniablement perdu de sa lisibilité, si ce n'est de sa logique. Vous avez fait part de votre volonté de préserver une filière nucléaire puissante. La ministre de la transition écologiqu...

Photo de Marc DaunisMarc Daunis :

Ne sous-estimez pas l'intervention de mon collègue Laurent Duplomb, qui est révélatrice d'une situation ressentie de plus en plus violemment par les usagers. Je suis nostalgique de l'EDF intégrée à l'ancienne, et regarde l'avenir avec beaucoup de prudence. De nombreux maires ou élus locaux peuvent tenir le même discours concernant les difficultés qu'ils peuvent avoir avec votre filiale Enedis. Lors de votre précédente audition, je vous avais interrogé sur l'hydrogène et la biomasse. Vous nous avez apporté des éléments qui me rassurent aujourd'hui. Enfin, j'ai découvert que la n...

Photo de Élisabeth LamureÉlisabeth Lamure :

Concernant les aléas de l'EPR, vous avez indiqué vouloir retrouver une meilleure maîtrise industrielle et un meilleur niveau de qualité. Cela signifie-t-il que ce niveau a baissé ? L'une des raisons en est-elle une perte de savoir-faire ? EDF a toujours été réputée pour la qualité de ses ingénieurs et de ses techniciens. Il est difficile de croire aujourd'hui que les problèmes sont simplement dus à la pénurie de soudeurs. Quel est votre plan de recrutement pour retrouver un meilleur niveau de compétences, qui semblent malheureusement perdues ?

Photo de Catherine ProcacciaCatherine Procaccia :

Pourquoi EDF ne communique pas positivement sur les futurs EPR qui - de ce que j'ai lu - dureraient soixante ans. En comparant les coûts des productions d'énergies renouvelables, ils présenteraient un réel avantage. Cette information ne se retrouve que dans quelques articles de presse. De plus, il est apparu lors d'une audition contradictoire organisée par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scient...

Photo de Martial BourquinMartial Bourquin :

...ollutions et des risques nucléaires ? Flamanville est un chantier de douze ans dont le coût a été multiplié par quatre, passant de 3 à 12,4 Mds d'euros. Par ailleurs, nous savons que les dettes du groupe s'élèvent à 37 milliards d'euros. Enfin, vous prévoyez un investissement de 46 Mds d'euros avec six nouveaux EPR. Dans ce contexte, je n'ai qu'une seule question : le contribuable ou le client d'EDF va-t-il payer cette note très douloureuse ?

Photo de Alain ChatillonAlain Chatillon :

...ille sur un nombre réduit d'actifs. Or, l'intérêt d'avoir un portefeuille diversifié est double : cela permet de mieux répartir le risque et donc de le diminuer, et cela donne à l'État des marges de manoeuvre dans le cas d'un besoin urgent de liquidités pour protéger une entreprise fragile ou menacée. Pourtant, le Gouvernement a fait le choix de concentrer son portefeuille sur quelques secteurs : EDF représente par exemple 50 % de la valeur de son portefeuille. Enfin, le Gouvernement fait le choix contestable de consacrer le produit de ces cessions - environ10 milliards d'euros, selon son objectif - à financer l'innovation de rupture, à partir d'un Fonds supposé générer un rendement de 250 millions d'euros par an, à 2,5 %. En réalité, ces 10 milliards d'euros seront placés en bons du Trésor ...