Interventions sur "classe"

1070 interventions trouvées.

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir, rapporteur pour avis des crédits de l'enseignement supérieur :

J'ai été enseignant en classe préparatoire aux grandes écoles pendant plusieurs années. Or cette année, pendant l'été, le rythme de remplissage a été bien inférieur à celui qu'elles connaissaient avec APB. À la rentrée, certaines ont affiché un taux de remplissage très réduit, inférieur à leurs capacités. Or les recteurs tiennent compte de ces indicateurs pour décider de la fermeture ou du maintien d'une formation. Y-a-t-il e...

Photo de Olivier PaccaudOlivier Paccaud :

Je tiens à saluer, madame la ministre, votre volonté d'améliorer le système tel qu'il est et de réfléchir à la notion de mobilité. J'ai également apprécié ce que vous avez dit sur les classes passerelles et votre souci de faire du « point de croix » en la matière. En ce qui concerne la hiérarchisation des voeux, le répondeur automatique peut représenter une alternative, mais on ne dispose pas de véritables outils pour mesurer la satisfaction des candidats au regard de leur affectation. L'enquête proposée par nos collègues serait intéressante à cet égard. Les élèves en situation de ...

Photo de Catherine Morin-DesaillyCatherine Morin-Desailly :

... générale et professionnelle, est de moins en moins évidente. D’autres éléments de la réforme doivent être salués, comme la mise en avant de l’expression orale grâce à l’introduction d’une épreuve orale terminale inspirée du colloquio italien – d’ailleurs, quid de l’apprentissage des langues ? –, l’allégement des emplois du temps, l’accompagnement renforcé pour l’orientation dès la classe de seconde, ou encore la prise en compte, à hauteur de 40 % de la note finale, des notes obtenues tout au long de l’année, ce qui permet de récompenser la constance et la rigueur dans le travail. Si nous en soutenons les principes et les orientations, les modalités de la réforme et les conditions de sa mise en œuvre posent néanmoins un certain nombre de questions – je n’en citerai que quelques-u...

Photo de Jacques-Bernard MagnerJacques-Bernard Magner :

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, les premiers effets de la réforme du nouveau baccalauréat de 2021 vont se faire sentir dès cette année scolaire 2018-2019. En effet, les lycéens qui sont entrés cette année en classe de seconde devront faire un choix au troisième trimestre pour leur passage en première. La réforme du baccalauréat que vous présentez, monsieur le ministre, met en place un examen resserré autour de quatre épreuves écrites, dont le français et la philosophie, et d’un grand oral. Elle supprime les séries L – littéraire –, ES – économique et sociale – et S – scientifique – dans la voie générale. À...

Photo de Françoise LabordeFrançoise Laborde :

...une option facultative, alors qu’elle était un enseignement de spécialité obligatoire. Cette situation est inquiétante quand on sait que les titulaires d’un baccalauréat scientifique obtenu en lycée agricole se destinent souvent à devenir ingénieurs agronomes. Le choix de seulement deux spécialités en terminale est problématique quand la poursuite d’études supérieures en requiert trois, comme en classe préparatoire véto-agro, qui exige un niveau élevé en mathématiques, physique et sciences de la vie et de la terre, ou SVT. Par ailleurs, certains lycées agricoles ne seront pas en mesure de proposer tous les binômes de disciplines et, face à ce risque, les parents risquent de préférer les lycées privés. La question de la survie du service public de l’enseignement agricole est donc clairement pos...

Photo de Colette MélotColette Mélot :

...hose d’incroyablement antique » décrit par Sartre, mérite-t-il cette nouvelle réforme, positive en bien des points. Monsieur le ministre, je souhaite aujourd’hui mettre l’accent sur le grand oral, qui remettra à l’honneur une capacité fondamentale, que chacun doit maîtriser au plus tôt : savoir s’exprimer en public de façon claire et intelligible. Cet oral dit « de maturité » sera préparé dès la classe de première et viendra valider la capacité du lycéen à mener un projet qui lui est propre et son aptitude à le vendre face à un jury. Les compétences recherchées répondent également aux besoins du marché du travail et de l’économie. Aujourd’hui, on attend du futur salarié non seulement qu’il soit apte à s’exprimer correctement en public, mais aussi qu’il soit capable de mener à bien une réalisat...

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir :

...ent supérieur sont de moins en moins armés pour affronter ce dernier. Les professeurs émettent également quelques inquiétudes sur la disparition des séries. Vous le savez, certaines filières de l’enseignement supérieur sont organisées en fonction du baccalauréat que l’on a obtenu. Pour illustrer mon propos, je prendrai l’exemple, que nous connaissons bien tous les deux, monsieur le ministre, des classes préparatoires aux grandes écoles de commerce et de management. Ma question est simple : si, demain, les séries S et ES disparaissent, comme la réforme le prévoit, quel est l’avenir des classes préparatoires ECE – économiques et commerciales, option économique – et ECS – économiques et commerciales, option scientifique ? Est-il envisagé de fusionner ces deux séries, de faire de grandes classes à...

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir :

Monsieur le ministre, je ne suis pas tout à fait convaincu, d’autant que vous n’avez pas véritablement répondu à ma question principale, qui portait sur la fusion des filières ECE et ECS. Je maintiens mon propos : il faut absolument préserver la diversité des publics en classes préparatoires, mais aussi dans les écoles de management, car il est important d’avoir des profils différents, qu’il s’agisse d’élèves plutôt forts en mathématiques ou plutôt forts en sciences humaines. C’est ce qui fait la richesse de nos diplômés et c’est un point sur lequel les professeurs, y compris ceux de l’enseignement supérieur, expriment fortement leur inquiétude.

Photo de Maryvonne BlondinMaryvonne Blondin :

... dans l’organisation des emplois du temps des élèves, des enseignants, des personnels administratifs, difficultés par rapport aux locaux et aux transports scolaires ; accumulation d’épreuves en première et en terminale avec le contrôle continu et les épreuves blanches. Faudra-t-il prévoir plus de journées banalisées ? Les correcteurs seront « extérieurs », mais extérieurs à quoi ? Extérieurs à la classe, à l’établissement ? Vous annoncez la fin des filières et le déploiement de spécialités – douze au total. Certes, une carte académique élaborée par les rectorats permettra de les répartir entre les différents établissements. Sept de ces spécialités doivent être proposées partout. La liberté de choix des couplages donnée à l’élève sera très réduite dans certains secteurs ruraux et dans certaines ...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

...hauteur de 40 %, aurait pu être également considérée comme un élément positif. Toutefois, ces 40 % seront en fait constitués pour 10 % des notes du livret et pour 30 % de notes issues d’épreuves de type « bacs blancs » ou partiels organisées à partir de sujets tirés d’une banque nationale. Je crains donc que, à l’inverse de l’objectif, nous assistions à un étalement du bachotage tout au long des classes de première et de terminale, puisque, concrètement, les élèves entreront dans des périodes de révisions à répétition, et qu’à défaut de contrôle continu, on ait plutôt du bachotage continu. Cela pourrait également mener à un formatage de ces rendez-vous dans chaque établissement. Ils rythmeront leur cadre pédagogique et empêcheront ainsi les initiatives plus innovantes, qui ne peuvent reposer q...

Photo de Olivier PaccaudOlivier Paccaud :

...nsparence autour du processus d’harmonisation. À propos de ces fameuses commissions et des consignes qui y sont données, il écrivait ainsi : « À tort ou à raison, elles sont soupçonnées de contribuer à augmenter de manière artificielle les taux de réussite et d’affaiblir ainsi la valeur du baccalauréat. » Monsieur le ministre, vous qui êtes un grand promoteur des évaluations dès les plus petites classes, afin d’obtenir une vision objective du niveau des élèves français, allez-vous appliquer cette même ligne de conduite et une volonté de clarté dans la notation pour le nouveau baccalauréat ?

Photo de Catherine Morin-DesaillyCatherine Morin-Desailly :

...alendrier, qu’il nous semble nécessaire d’affiner et de préciser. Ainsi, entre le moment où se déroulent les premières épreuves, au retour des vacances de printemps, et le début des vœux, les élèves auront-ils la garantie d’avoir leurs résultats avant de formuler leurs vœux ? Nous serons attentifs aux réponses qui nous seront apportées. Autres points restés en suspens : les conséquences pour les classes préparatoires et sur l’autonomie des établissements. Monsieur le ministre, je propose à mes collègues de vous adresser leurs questions, si vous n’avez pas eu le temps de répondre aux sujets qui les préoccupent. En tout état de cause, nous serons très attentifs à cette réforme. Nous souhaitons travailler sur sa cohérence avec les autres réformes engagées, notamment celle de Parcoursup. Il y a un...

Photo de Marie-Françoise Perol-DumontMarie-Françoise Perol-Dumont :

... une fiscalité inadéquate, mais aussi, et surtout, par des difficultés de recrutement de main-d’œuvre. Le maintien d’une politique industrielle territorialisée passe par une meilleure coordination de l’action des pouvoirs publics à l’échelon local. Il passe aussi et surtout par la revalorisation des métiers et des formations industriels, trop peu prisés par la jeunesse. Créer, par exemple, des « classes d’excellence » dans le domaine de l’apprentissage et faire des métiers de l’industrie un axe majeur du plan d’investissement dans les compétences pourrait contribuer à cette nécessaire revalorisation. Alors que le Grand Palais va accueillir, le mois prochain, la manifestation L’Usine E xtraordinaire, symbole d’un renouveau du monde industriel, quelle pourrait être, madame la secrétaire d...

Photo de Jacques-Bernard MagnerJacques-Bernard Magner :

...globalement. Ma question portera sur le projet de loi relatif à la liberté de choisir son avenir professionnel car je trouve regrettable que cela échappe à l'éducation nationale. Le projet de loi dessaisit les régions au profit des branches professionnelles. On parle peu de l'école élémentaire. Or, on constate un glissement des moyens vers les établissements classés REP+ pour le dédoublement des classes de CP et CE1, au détriment du dispositif « plus de maîtres que de classes » et des moyens de remplacement. Le patchwork des rythmes scolaires persiste. Il est inacceptable que la carte des rythmes scolaires reste aussi diverse. À la rentrée, plus de 80 % des classes communes seront repassées au rythme de 4 jours, alors qu'il s'agit d'une dérogation. L'éducation nationale devrait assumer un ryth...

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

Une obligation scolaire a été établie à trois ans, mais on constate que les remplacements sont moins assurés en maternelle. Par ailleurs, des classes uniques en milieu rural continuent de fermer et les modes de calcul demeurent surprenants. On ne peut demander les mêmes efforts à de jeunes enfants qu'à des collégiens en termes de transport quotidien pour se rendre dans leur établissement scolaire.

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

Vous avez souligné l'importance de l'enseignement du numérique : suivant quelles modalités ? J'ai visité les centres d'information et d'orientation (CIO) dans la Drôme et j'attire votre attention sur la nécessité de les garder ouverts, notamment pour les élèves les plus en difficulté. Enfin, si j'apporte mon soutien au dédoublement des classes de CP, il est primordial que cela ne se fasse pas au détriment d'autres classes.

Photo de Laurent LafonLaurent Lafon :

... son affectation en juillet ou de l'apprendre en septembre, quand ce n'est pas en octobre ou en novembre. Avez-vous un éclairage à nous apporter sur ce point ? Le « oui-si » est l'une des innovations du projet de loi. Comment vous préparez-vous à la mise en place, dès l'année prochaine, de ces périodes de remise à niveau à l'université ? La nomination d'un deuxième professeur principal dans les classes de terminale dès décembre 2017 se fait-elle sans difficultés ?

Photo de Sylvie RobertSylvie Robert :

Nous identifions les mêmes éléments positifs dans cette réforme et partageons vos réserves concernant le calendrier de sa mise en oeuvre. L'année à venir sera sans doute la plus critique. Les décisions concernant l'orientation doivent-elles relever du conseil de classe ? Ne serait-il pas plus efficient qu'une petite équipe, constituée en particulier du chef d'établissement et des professeurs principaux, prépare la décision, quitte à ce que cette dernière soit ensuite soumise au conseil de classe pour validation ? S'agissant des filières en tension, et plus particulièrement de la question des « attendus », les difficultés à connaître précisément les métiers de ...

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir :

...ation des élèves. S'agissant de la procédure proprement dite, je m'interroge sur la réponse « oui si » qui pourra être donnée au candidat. Quels types de dispositifs de remise à niveau seront-ils proposés ? Par ailleurs, ne faudrait-il pas prévoir un nombre minimal de voeux à formuler sur Parcoursup ? Quant à la formation à l'orientation, qui doit avoir lieu bien avant le premier semestre de la classe de terminale, quel est le rôle des psychologues de l'éducation nationale (PsyEN), anciennement conseillers d'orientation-psychologues (COP) ? En effet, les professeurs ne sont pas, à mon sens, les mieux placés pour parler des formations de l'enseignement supérieur et des métiers, la plupart n'ayant jamais mis les pieds dans une entreprise. Je ne supporte pas d'entendre dire que les élèves sont s...

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

Sur l'orientation, ne devrait-on pas réfléchir à un travail de longue haleine, très en amont de la classe terminale, sur la connaissance de soi, des métiers et du système éducatif ?