Interventions sur "consommation"

688 interventions trouvées.

Photo de Guillaume ChevrollierGuillaume Chevrollier :

Le streaming vidéo représentait 60 % du trafic Internet mondial en 2019. YouTube, propriété de Google, correspond à 17 % de ces flux en France. Cette consommation de vidéos donne lieu à une augmentation des gaz à effet de serre et sollicite également les réseaux mobiles avec une hausse exponentielle du trafic de données. Un meilleur encadrement des usages vidéo se présente en conséquence comme une nécessité environnementale. Notre proposition de loi se propose de contraindre les acteurs du streaming à adapter la qualité de la vidéo à la résolution maximal...

Photo de Patrick ChaizePatrick Chaize :

...ir échanger aujourd'hui sur le fondement d'une étude d'impact complète et précise, nous allons pouvoir aujourd'hui confronter les arguments de l'ensemble des parties. D'un côté, les opérateurs mettent en avant les gains d'efficacité énergétiques permis par la 5G. La Fédération Française des Télécoms nous expliquera pourquoi. D'autres spécialistes du sujet, comme M. Ferreboeuf, affirment que la consommation d'énergie des opérateurs mobiles pourrait s'accroître et être multipliée par 2,5 à 3 dans les 5 ans à venir, la hausse des usages risquant de surpasser les gains d'efficacité énergétique permis par la 5G. M. Ferreboeuf, comment êtes-vous arrivé à ce résultat d'une multiplication par 2,5 à 3 des consommations des opérateurs mobiles ? Ce résultat serait dû à ce que vous appelez l'effet rebond. Po...

Photo de Guillaume ChevrollierGuillaume Chevrollier :

Je voulais interroger de nouveau M. Guérin, de la FFT, pour savoir s'il partageait la position de Bouygues Télécom qui affirmait devant la commission que les consommations électriques des opérateurs augmenteront nécessairement avec la 5G, malgré les gains d'efficacité énergétique permis par cette nouvelle technologie. Je souhaitais aborder la question des opérateurs et du renouvellement des terminaux. Ces terminaux produits à l'étranger représentent 80 % de l'impact environnemental. Comment se mobilisent les opérateurs sur cette question précise ?

Photo de Marta de CidracMarta de Cidrac :

...chelle mondiale. Dans ses propos, M. Ferreboeuf a évoqué le lien entre ce besoin croissant et les trajectoires énergétiques du numérique importantes sur lesquelles nous devons nous pencher. Nous sommes en train de fermer Fessenheim qui produisait une énergie décarbonée, une énergie nucléaire. M. Soriano a également dit que nous ne sommes pas capables d'évaluer réellement l'impact de la 5G sur les consommations des opérateurs. Existe-t-il aujourd'hui des études réelles, fortes, chiffrées en la matière ? Avons-nous des éléments factuels qui nous permettraient de préparer notre système énergétique à répondre à l'accroissement des consommations des opérateurs ?

Photo de Nadia SollogoubNadia Sollogoub :

Je vais rebondir sur les propos de ma collègue. Je suis dans la même logique. Si, dans un monde parfait, nous parvenions à ce que tout le monde ait accès à ces nouveaux services qui font tant envie, alors les projections de consommation deviendraient encore plus effrayantes. Nous en étions à nous projeter sur une consommation avec un nombre d'usagers constant. Toutefois, les bases vont s'élargir. Dans de nombreux pays émergents, la population va vouloir accéder aux mêmes services. Les projections sont terribles, car nous avons l'impression que nous ne contrôlerons plus cette courbe qui explosera.

Photo de Jean-Michel HoullegatteJean-Michel Houllegatte, rapporteur :

...galement de mieux lutter contre l'obsolescence programmée des terminaux. L'obsolescence programmée constitue depuis 2015 un délit sévèrement puni mais aucune condamnation n'a depuis été prononcée sur ce fondement, tant il est difficile de prouver l'intentionnalité de la réduction de la durée de vie du produit. Il nous semble qu'une réflexion doit être engagée pour réécrire l'article du code de la consommation, qui définit et sanctionne l'obsolescence programmée afin de rendre le dispositif plus dissuasif. Il nous semble aussi qu'un recours plus systématique au name and shame pourrait constituer une parade complémentaire - plus efficace encore que la réponse pénale - à l'obsolescence programmée. Il pourrait par exemple être confié à l'Arcep la responsabilité de tenir un baromètre annuel et public des m...

Photo de Guillaume ChevrollierGuillaume Chevrollier, rapporteur :

...t compensées par l'accroissement des usages. Cet effet est particulièrement fort dans le secteur numérique, comme l'illustre à plusieurs endroits l'étude commandée par notre mission d'information. À titre d'exemple, les gains d'efficacité énergétique très importants des centres informatiques - jusqu'à 20 % par an - pourraient ne pas suffire à compenser l'accroissement exponentiel des usages. Leur consommation électrique pourrait ainsi être multipliée par trois en vingt ans. Pour contrer cet effet rebond, il est donc nécessaire de faire émerger et de développer des usages du numérique écologiquement vertueux. Il s'agit au final d'économiser les données, qui correspondent en réalité à de l'énergie consommée. On pourrait être tenté de détourner le slogan publicitaire souvent relayé aux Français : « les ...

Photo de Jean-Michel HoullegatteJean-Michel Houllegatte, rapporteur :

...dant à des data centers de petite taille, installés à proximité des utilisateurs pour le développement de l'Internet des objets. Pour atténuer la hausse prévisible des émissions des data centers, nous préconisons de favoriser plus encore l'installation de data centers en France - qui dispose d'un mix énergétique peu carboné - en renforçant l'avantage fiscal existant sur la taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité (TICFE) et en le conditionnant à des critères de performance environnementale minimale. La réduction de TICFE pourrait aussi être accrue pour les centres les moins consommateurs. Nous estimons par ailleurs que la complémentarité entre data centers et énergies renouvelables pourrait être renforcée dans le cadre de stratégies territoriales. Les énergies renouvelables peuvent to...

Photo de Hervé GilléHervé Gillé :

Je souhaite avoir un éclairage sur la régulation de l'offre mobile. Vous proposez d'interdire les forfaits mobiles avec un accès illimité aux données : c'est une proposition qui peut faire du bruit. Si on revient sur le fond du sujet, l'intérêt serait qu'il existe une conscience collective des usages de telle sorte que ceux-ci soient plus économes en consommation de données. Cet élément mériterait d'être approfondi dans votre rapport, en étudiant de quelle manière on peut accompagner la montée en conscience collective des usagers. Il serait notamment intéressant de pouvoir visualiser la consommation carbone de ses usages numériques, pour améliorer la prise de conscience individuelle et collective et aller vers la sobriété. Il faut responsabiliser les usag...

Photo de Viviane ArtigalasViviane Artigalas, rapporteure :

...ncturels, ont-ils été des facteurs aggravants ? Quelles sont les perspectives économiques sur l'exercice 2020 et à moyen terme ? Jusqu'à quand les effets de la crise devraient-ils se faire ressentir ? Quels sont les chiffres actuels du chômage en outre-mer et quelle projection peut-on faire pour les mois à venir ? Selon vous, sur quels leviers faut-il baser la reprise économique : soutien à la consommation des ménages, baisse significative des prélèvements obligatoires, réinjection dans le circuit économique de l'épargne accumulée lors du confinement... ? Pouvez-vous faire un état des lieux du secteur du tourisme ? Dans quelle mesure les investissements publics pourraient-ils constituer un levier de croissance dans les outre-mer ? Quel pourrait être le modèle économique des outre-mer de demain ? ...

Photo de Victoire JasminVictoire Jasmin :

...finir une autre approche, basée sur la différenciation. Trop de nos jeunes partent vers l'Hexagone suivre certaines formations. Nous disposons d'un lycée agricole et notre agriculture devrait être davantage valorisée. Les produits de nos territoires qui doivent respecter des normes européennes contraignantes sont concurrencés par des produits étrangers qui ne les respectent pas et, de plus, leur consommation entraîne des conséquences négatives pour la santé. Je voudrais enfin évoquer la filière de la canne à sucre. Les planteurs ont subi les restrictions de circulation dues au confinement. À l'issue de celui-ci, ils ont été bloqués par des usines en panne, notamment à Marie-Galante. La situation a été rétablie mais, pour tenir compte de ces difficultés, des annonces avaient été faites pour indiquer ...

Photo de Alain ChatillonAlain Chatillon :

...r s'implanter à l'étranger. Cela implique des investissements rentables et à long terme dans l'aéronautique, l'agro-alimentaire et l'industrie en général. Il faut également régler le problème de cette concurrence qui pénètre en France, surtout dans le domaine de l'agro-alimentaire, sans nécessairement respecter les normes européennes. Les Douanes et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ne répondent pas à nos questions sur ce sujet. Notre pays doit être mieux défendu et l'Europe doit se montrer plus proactive. Enfin, nos agriculteurs ont besoin de valeur ajoutée ; espérons que la grande distribution, à commencer par Leclerc, saura les accompagner.

Photo de Roland CourteauRoland Courteau :

Les participants ont évoqué la nécessité de soutenir la consommation des bas revenus, de libérer l'épargne, de rassurer les ménages, de restaurer la confiance. Ce grand quotidien libéral qu'est le Financial Times observait récemment que des outils considérés jusqu'à récemment comme excentriques devront désormais faire partie du mix de mesures pour amortir les chocs économiques et relancer l'économie. Ainsi, le revenu de base universel fait son retour dans le débat...

Photo de Fabien GayFabien Gay :

...ci d'avoir organisé cette table ronde. J'avais des doutes sur le monde d'après, mais je suis rassuré : le monde d'après sera comme le monde d'avant, avec de bonnes mesures libérales de baisse d'impôts et de compression de la fonction publique. Cependant, il y a quelques contradictions... J'ai lu les quarante propositions du Medef, et à la page 25 du rapport, figurent des mesures de relance de la consommation presque keynésiennes ! Mais vous vous arrêtez au milieu du gué. Le partage de la richesse créée est un sujet qui se pose avec force. Il se posait déjà au moment de la crise des « gilets jaunes ». C'est à ce moment-là qu'il fallait augmenter les salaires, y compris les petits salaires. Est-ce le moment d'augmenter les salaires - notamment des caissières, M. Leclerc - et si oui, à quel niveau ? Car...

Photo de Laurent DuplombLaurent Duplomb :

...dre conscience aux Français que la dette n'était pas un problème, et qu'on peut l'augmenter comme par enchantement. En 1980, il y avait 3 millions de fonctionnaires. Il y en a 5,2 millions actuellement, ce qui représente 154 milliards d'euros de masse salariale. Or le nombre de fonctionnaires contraint l'investissement et limite l'esprit d'entreprise. Il est paradoxal de demander de relancer la consommation, et d'acheter encore plus à l'étranger. Car nos entreprises sont peu compétitives en raison des impôts et des normes. En France, on en rajoute en permanence... Le message devrait être plus clair et plus courageux. Il faut décentraliser au plus près du terrain, redonner du sens au travail par le mérite et surtout relancer uniquement par l'investissement, pour retrouver compétitivité et production....

Photo de Sylviane NoëlSylviane Noël :

Mme Verdier-Molinié milite pour une dette sur le plus long terme ; les taux d'intérêt actuels s'y prêtent particulièrement. Mais n'est-ce pas un pari assez dangereux si les taux d'intérêts directeurs remontent ? Monsieur Leclerc, de nombreux producteurs français, notamment laitiers, souffrent en raison d'un changement de consommation. Pour inciter à la consommation de produits made in France, envisagez-vous la mise en place d'un fonds de solidarité créé par la grande distribution ? Par ailleurs, je n'ai pas entendu parler des 35 heures, qui obèrent la compétitivité des entreprises et de l'administration depuis plus de vingt ans...

Photo de Évelyne Renaud-GarabedianÉvelyne Renaud-Garabedian :

Monsieur Martin, au sein de la cellule de veille sur les conséquences de la pandémie sur le tourisme, nous avons proposé l'élargissement du dispositif de chèques-vacances. Quel impact cela aurait-il sur la consommation ? Monsieur Leclerc, les Français n'ont jamais autant épargné. Il y a eu des flux nets de 20 milliards d'euros pour les dépôts à vue et 17 milliards d'euros pour les dépôts rémunérés. Les crédits à la consommation sont renégociés. Cette épargne est-elle de circonstance ou de précaution ? Quels outils mettre en place pour que cet argent que les Français ont accumulé puisse accélérer le plan de rel...

Photo de Antoine KaramAntoine Karam, rapporteur :

...ention sur les risques sanitaires liés aux stupéfiants est-elle adaptée aux spécificités des territoires ? Y a-t-il une déclinaison spécifique en Guyane concernant les risques existants à transporter de la drogue ? Sur quels partenaires locaux la MILDECA s'appuie-t-elle pour ses actions menées en Guyane, et comment se déroule ce partenariat ? Quelle est la situation de la Guyane en matière de consommation de drogue et notamment de cocaïne ? Enfin, la coopération internationale est un axe fondamental dans la lutte contre le trafic de drogue. Pouvez-vous nous donner votre appréciation sur la coopération en la matière avec le Suriname et avec les Pays-Bas ? Vous connaissez la situation du président sortant, qui ne peut se déplacer qu'en Russie, à Cuba ou en République populaire de Chine. L'action d...

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron, rapporteure :

...nsition alimentaire au XXIe siècle. Nous avons voulu être concrets : 20 propositions seront déclinées pour tendre dès demain vers une alimentation plus durable. Nous nous appuyons sur un constat solidement étayé : notre système alimentaire n'est pas soutenable sur le plan sanitaire et écologique. Les systèmes alimentaires développés en occident au siècle dernier ne sont pas durables en termes de consommation de ressources naturelles, d'impacts sur le climat et sur la biodiversité, et de santé. Comme l'affirmait le vice-président de l'Inrae, Jean-François Soussana, devant la délégation, « nous vivons aux dépens d'une banque du sol qui est en train de perdre son capital ». Les doutes sur l'avenir de notre alimentation sont renforcés par deux tendances lourdes, voire irréversibles. Tout d'abord, le ré...

Photo de Jean-Luc FichetJean-Luc Fichet, rapporteur :

...tion suppose d'analyser le système alimentaire actuel pour y rechercher des facteurs spontanés de permanence ou d'évolution. C'est l'objet de la première partie de ce rapport, intitulée « le système alimentaire français, état des lieux, tendances et phénomènes émergents ». Notre alimentation porte encore fortement la marque de la production alimentaire du XXe siècle. Des tableaux présentent nos consommations totales en calories. Entre 1780 et 1980, nous voyons comment, après une forte progression jusqu'au début du XXe siècle, la consommation en céréales et féculents a chuté. La consommation en fruits et légumes, produits animaux, graisses et sucres a quant à elle progressé. De 1950 à 2008, les aliments consommés deviennent moins nombreux et divers. La consommation de céréales et pommes de terre di...