Interventions sur "l’agriculture"

1945 interventions trouvées.

Photo de Franck MontaugéFranck Montaugé :

... est nécessaire de rétablir les moyens du fonds stratégique de la forêt et du bois. Aussi proposerons-nous un amendement visant à allouer près de 2, 5 millions d’euros supplémentaires à ce fonds. Les moyens du Centre national de la propriété forestière doivent eux aussi être confortés ; une augmentation de 1 million d’euros est nécessaire pour rester au niveau de 2019. Il faut en outre donner à l’agriculture dite endogène d’outre-mer les moyens de son développement ; nous proposerons d’y affecter 5 millions d’euros. Monsieur le ministre, malgré une hausse faciale de 400 millions d’euros à périmètre constant, ce budget pour 2020 ne prend pas ou pas assez en compte les grandes difficultés des filières, des territoires, des hommes et des femmes qui y vivent. Les crédits du Casdar, qui sont stables, rec...

Photo de Anne-Catherine LoisierAnne-Catherine Loisier :

...t devait atteindre les 100 millions d’euros ! Aujourd’hui, les sylviculteurs craignent de devenir à leur tour les victimes d’un « sylvi-bashing » condamnant sans discernement les méthodes d’une profession pourtant exemplaire, qui pratique la multifonctionnalité, le mélange des essences, le respect des cycles et des sols, plus que dans tout autre pays au monde ! C’est la même menace qui pèse sur l’agriculture et la sylviculture françaises : à force d’imposer des contraintes nouvelles, de les fragiliser commercialement, nous prenons le risque de voir exploser nos importations ; comme nous avons besoin d’agriculture pour nous nourrir, nous avons besoin de bois pour construire… L’abondement de ce fonds stratégique est donc essentiel pour reboiser les forêts en voie de dépérissement, mais aussi pour acco...

Photo de Jean-Paul EmorineJean-Paul Emorine :

Monsieur le ministre, je me souviens de vos interventions pertinentes sur l’agriculture en commission de l’économie, du développement durable et de l’aménagement du territoire. Mes collègues ont beaucoup parlé du budget ; je voudrais, quant à moi, évoquer le revenu des agriculteurs. Dans mon département, les centres de gestion ont déjà établi les prévisions de résultats des exploitations. Le discours prononcé par le Président de la République à Rungis le 11 octobre 2017, ouvrant l...

Photo de Jean-Marie JanssensJean-Marie Janssens :

...illions d’euros des crédits du projet de budget pour 2020 par rapport au budget pour 2018, soit une baisse de 10 %. Cette évolution vient confirmer la tendance à une baisse sensible des crédits agricoles dessinée par la loi de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022. Or c’est précisément aujourd’hui que nos agriculteurs ont besoin de preuves de soutien ! Le ministère de l’agriculture et de l’alimentation a fixé trois priorités pour le budget de 2020. Première priorité : le soutien aux revenus des agriculteurs, avec la garantie de contreparties nationales à la baisse des aides européennes au titre de la politique agricole commune. Deuxième priorité : la sécurité sanitaire de notre territoire et de nos aliments. Cette exigence répond aux recommandations émises par mes collègu...

Photo de Daniel GremilletDaniel Gremillet :

...me, relèvent de votre portefeuille : la nourriture et la forêt. S’agissant de la nourriture, votre responsabilité s’exerce tant en France qu’au sein de l’Union européenne. Je partage complètement les propos qu’ont tenus l’ensemble des rapporteurs. Nous avions le rendez-vous de l’exigence ; il est manqué ! La France est exigeante en matière de qualité des produits et d’évolution des pratiques de l’agriculture doit évoluer pour répondre aux attentes sociétales. Pour que notre agriculture puisse réussir dans l’ensemble de nos territoires, il était indispensable de prendre des mesures d’adaptation et de construire un budget permettant de financer la recherche et les innovations nécessaires. Or – j’y insiste, monsieur le ministre – le rendez-vous est complètement manqué ! Parallèlement, dans le cadre du ...

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume :

...us d’un an sur les ronds-points, ils ont un rapport différent à la mondialisation. Ils ont un rapport différent à la nature : les uns y vivent et y travaillent, les autres se contentent de la contempler. Ils ont également un rapport différent au temps : le temps de la campagne, des plantations et des semis est beaucoup plus long que celui des tweets et des smartphones ! Les questions relatives à l’agriculture et à l’alimentation, qui devraient réunir nos concitoyens, grossissent au contraire ces oppositions et deviennent sources de tensions, d’incompréhension et, trop souvent, de division. En débattant du projet de budget de l’agriculture, c’est à la question suivante que nous devons répondre : est-il encore possible de maintenir l’unité nationale des territoires ? Cette préoccupation est au cœur de ...

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume :

… que l’on préserve la qualité de l’eau qu’ils boivent, de l’air qu’ils respirent. Ils disent : « Halte à la productivité, vive la qualité, vive la planète ! » L’incompréhension que j’évoquais est de plus en plus forte, car ce que l’agriculture et les entreprises de l’agroalimentaire produisent aujourd’hui répond exactement à ces demandes ! Actuellement, nos agriculteurs et nos entreprises sont en passe de relever le défi gigantesque de nourrir la population, qui augmente, tout en promouvant la transition agroécologique. Telle est la transition qu’est en train de réussir l’agriculture en France : contribuer à l’autonomie alimentaire, c...

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume :

… de 4, 1 % en autorisations d’engagement et de 1 % en crédits de paiement. Il s’élève à 4, 760 milliards d’euros. Ce budget est à la mesure des ambitions que nous avons et permet de répondre aux crises que traverse l’agriculture. Le budget consacré aux crédits d’intervention des filières agricoles et agroalimentaires est en augmentation de plus de 9 %. Trouvez un autre budget qui augmente en 2020 de plus de 9 % ! Les filières ultramarines, oubliées dans la discussion, ont été spécifiquement prises en compte, avec un soutien de 179 millions d’euros. Je pense, notamment, au maintien de l’aide exceptionnelle au sucre, à h...

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume :

... ajoutons dès cette année 620 millions d’euros de crédits nationaux supplémentaires afin de démultiplier l’effet levier de la PAC pour l’année 2020. Nous voulons que cet argent soutienne nos filières agricoles, car ce sont elles qui permettront demain la résilience de notre agriculture. Nous renforçons les moyens dédiés aux mesures agroenvironnementales et climatiques, ainsi qu’à la conversion à l’agriculture biologique, en vue d’atteindre l’objectif de 15 % de la surface agricole utile cultivée en bio en 2022. Nous en sommes cette année à 7, 5 %. À l’heure actuelle, 10 % des agriculteurs sont en bio : c’est un niveau inédit. Nous ajoutons 232 millions d’euros de crédits nationaux. Le doublement du fonds Avenir Bio est maintenu l’année prochaine, avec 8 millions d’euros de plus dans le cadre du plan A...

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume :

Après avoir perdu 4 000 élèves l’année dernière, l’enseignement agricole en a gagné 750 cette année. Il faut continuer et que l’agriculture devienne un primo-choix.

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume :

Le budget du ministère est de 4, 760 milliards d’euros, dont un peu plus de 2 milliards d’euros d’actions directes en faveur de l’agriculture. Le reste sert à payer les 31 000 fonctionnaires et l’administration. En 2020 comme l’année dernière, ce sont 21 milliards d’euros d’aides directes qui seront versées à l’agriculture française, dont 2, 7 milliards d’euros en provenance du budget, 10 milliards d’euros de fonds européens, 1, 9 milliard d’euros de dépenses fiscales, 5 milliards d’euros de réductions de cotisations. Vous avez évoqué...

Photo de Michel CanevetMichel Canevet :

Je comprends tout à fait la motivation de cet amendement visant à doter la recherche de crédits suffisants, mais je m’inquiète que ces crédits soient pris sur le programme destiné à soutenir la compétitivité de l’agriculture et d’un secteur dont on a très peu parlé pendant la discussion générale mais qui est pourtant important, celui de la pêche. La France étant la deuxième puissance maritime au monde, il est légitime que la pêche et l’aquaculture soient, elles aussi, suffisamment soutenues. Le rapport établi par les rapporteurs spéciaux fait apparaître que les crédits prévus à ce titre – somme toute extrêmement mod...

Photo de Laurent DuplombLaurent Duplomb :

Je voterai bien sûr cet amendement. Il faut ouvrir des perspectives à l’agriculture. Monsieur le ministre, vous dites qu’il faut maintenir l’unité nationale des territoires, mais elle n’a jamais été autant attaquée que ces trois dernières années ! En effet, votre discours, celui du gouvernement auquel vous appartenez, celui de votre président a toujours été paradoxal. Le « en même temps », qui est la marque de fabrique du macronisme, vaut particulièrement pour l’agriculture. Le...

Photo de Laurent DuplombLaurent Duplomb :

...ant l’installation de vidéos et de caméras dans les abattoirs ou l’interdiction des remises, rabais et ristournes sur les produits phytosanitaires, comme si les agriculteurs étaient si peu intelligents qu’il fallait leur supprimer la possibilité de négocier le prix de ces produits pour qu’ils ne les utilisent plus ! Le discours que vous tenez depuis trois ans a abouti à la critique incessante de l’agriculture. Qui a été à l’origine d’une double surtransposition de la directive sur le glyphosate ? Tandis que l’Union européenne a renvoyé à cinq ans la décision quant à une éventuelle interdiction du glyphosate, la France, par la voix d’un président voulant laver « plus blanc que blanc », a annoncé que le glyphosate serait purement et simplement interdit dans trois ans !

Photo de Laurent DuplombLaurent Duplomb :

Soyez-en conscient, monsieur le ministre, car si aujourd’hui l’agriculture va mal, c’est à cause de vous !

Photo de Angèle PrévilleAngèle Préville :

… qui ont fait leurs preuves depuis longtemps. La mise en place de ces 100 premiers territoires « Ambition + pour sortir des pesticides » nécessiterait un investissement de 20 millions d’euros. Elle serait propre à donner de la force à la transition écologique. Nous nous devons d’apporter des réponses concrètes. Faisons confiance aux agriculteurs pour inventer l’agriculture de demain !

Photo de Alain HoupertAlain Houpert :

Je n’aime pas le mot « pesticides », parce qu’il est anxiogène. L’agriculture n’est pas seule concernée par l’emploi de ces produits : les aéroports, la SNCF, les particuliers et les collectivités territoriales le sont également. Il n’y a pas de motif évident de faire supporter cette dépense par le budget du ministère de l’agriculture. Je demande le retrait de ces deux amendements ; à défaut, l’avis sera défavorable.

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume :

...J’ai un immense respect pour les maires, mais je ne vois pas comment un maire saurait mieux que des scientifiques, des chercheurs ou des médecins ce qu’il faut faire pour protéger les riverains ! C’est donc pour des raisons rationnelles que je ne peux approuver ces deux amendements. En outre, je l’ai déjà dit, ce n’est pas en en rajoutant toujours plus d’argent que nous résoudrons les problèmes. L’agriculture française est aujourd’hui engagée dans la transition agroécologique. Ne lui en imposons pas davantage, laissons-la avancer au rythme actuel vers cette transition. L’avis est défavorable.

Photo de Joël LabbéJoël Labbé :

...l, nous travaillons sur la question de l’utilisation des pesticides hors du monde agricole. La loi « Labbé » interdit déjà l’emploi des pesticides dans les espaces publics, mais il reste encore des « trous dans la raquette » : je pense aux cimetières, aux terrains de sport, aux logements collectifs, aux voies de la SNCF et de la RATP. En effet, la question des pesticides ne concerne pas seulement l’agriculture, mais aussi les espaces non agricoles. M. le ministre en appelle à la science… Il faudrait aussi évoquer la science médicale, qui a conclu à l’impact négatif de l’exposition aux pesticides sur la santé, désormais avéré. Il s’agit d’ailleurs aussi de protéger les agriculteurs, qui sont les plus exposés ! Il faut également tenir compte de l’incidence de l’emploi des pesticides sur la biodiversité...

Photo de Laurent DuplombLaurent Duplomb :

...ommes plus capables, dans notre pays, d’avoir une vision objective. Étymologiquement, les pesticides sont des substances qui permettent de lutter contre la peste. Imaginez que l’on déclare demain qu’il est néfaste pour la santé de prendre des antibiotiques ! L’alternative est simple : soit on fait preuve d’un dogmatisme qui s’apparente à l’obscurantisme du Moyen Âge, soit on dote le ministère de l’agriculture de moyens financiers suffisants pour trouver des solutions. En cinq ans, nous avons déjà diminué jusqu’à 30 % la quantité de produits phytosanitaires utilisés pour certaines cultures. Si l’on continue à faire évoluer les produits et les matériels, au moyen par exemple de l’intelligence embarquée ou du développement de nouveaux pulvérisateurs, nous serons demain en mesure de diminuer le volume de...