Interventions sur "offre"

302 interventions trouvées.

Photo de Jean-Paul AlduyJean-Paul Alduy, rapporteur :

... tout en restant assez flou sur les volumes finaux, qui sont de plus aléatoires. La conséquence en est une précarisation de votre personnel, qui a un effet négatif sur la qualité de vos services. A partir de ces constatations, je me pose plusieurs questions. Premièrement, quel type de dialogue avez-vous avec Pôle emploi ? Le but principal des opérateurs est-il uniquement de remporter l'appel d'offres du moment ou existe-t-il de véritables méthodes de dialogue, qui permettent de créer, au fil des appels d'offres, une relation qui ne soit pas de simple sous-traitance mais au moins de cotraitance ? Deuxièmement, qu'en est-il de l'efficacité économique de la prestation des opérateurs privés par rapport à celle de Pôle emploi ?

Photo de Alain GournacAlain Gournac :

...t des volumes, les exigences trop importantes en termes de locaux, des prix qui ne sont pas adaptés, des cahiers des charges trop précis et contraignants, mais celui qui paie in fine, c'est tout de même Pôle emploi. Or, quand une prestation est demandée, il est normal de l'encadrer. Voici la question que je me pose : malgré toutes ces critiques, qui parmi vous ne répondra pas au prochain appel d'offres ? J'aimerais aussi savoir précisément comment est calculé le chiffre que vous avancez de quarante ou cinquante candidats par conseiller.

Photo de Christiane DemontèsChristiane Demontès :

Je serai peut-être moins sévère que mes collègues, mais en vous écoutant, j'ai renforcé ma conviction que l'offre de formation n'est pas un marché comme les autres. En effet, derrière cette notion de formation, l'idée d'accompagner l'individu est toujours présente, même s'il est nécessaire de dissocier formation qualifiante et formation d'adaptation. Quelle serait, selon vous, une alternative possible à la commande actuelle passée par Pôle emploi, au-delà des problèmes spécifiques de vos relations actuelles...

Photo de Jean-Paul AlduyJean-Paul Alduy, rapporteur :

J'ai un peu de mal à comprendre cette discussion sur les prix car dans un appel d'offres, le prix est déterminé par le niveau de compétition sur le marché.

Photo de Jean-Paul AlduyJean-Paul Alduy, rapporteur :

...ciation budgétaire, qui sont aujourd'hui insatisfaisantes. Il me semble qu'un certain nombre de publics sont insuffisamment accompagnés. Je pense notamment aux titulaires du RSA, aux jeunes ainsi qu'aux travailleurs handicapés et aux femmes seules. Concernant les relations avec les entreprises, nos conclusions seront sans doute plus positives. Certes, Pôle emploi ne recueille qu'une minorité des offres d'emploi des entreprises, de l'ordre de 16 % à 17 %, mais sa part de marché est nettement supérieure à celle d'autres services publics de l'emploi à l'étranger. Un effort supplémentaire devrait être consenti à l'égard des petites et moyennes entreprises, qui apparaissent aujourd'hui délaissées. Pôle emploi a également un rôle à jouer pour permettre aux entreprises de surmonter les difficultés qu...

Photo de Ronan KerdraonRonan Kerdraon :

Je me retrouve également dans ce qui a été dit sur l'architecture globale du rapport, mais je voudrais insister sur l'idée que des leçons doivent être tirées du bilan de la fusion réalisée à marche forcée entre l'ANPE et les Assedic. De même, il faudrait, dans la partie sur l'offre de services, se mettre d'accord sur ce qui est attendu de Pôle emploi. Un dernier élément sur lequel j'insiste est la nécessité de clarifier le statut de Pôle emploi, qui est aujourd'hui à mi-chemin entre le public et le privé.

Photo de Jean-Paul AlduyJean-Paul Alduy, rapporteur :

A cette difficulté s'ajoutent un fonctionnement trop rigide, un manque de valorisation des expérimentations de terrain et une marge de manoeuvre réduite des directeurs locaux. La relation de Pôle emploi avec les opérateurs privés pâtit de ce centralisme. Plutôt que de se baser sur des appels d'offres fondés sur une évaluation des performances, il semblerait que Pôle emploi demande aux opérateurs privés d'agir selon ses méthodes, ce qui amène à se demander ce qui justifie la sous-traitance. Les améliorations peuvent certainement venir de la territorialisation et de la mobilisation des partenaires, qui contribueraient à mettre en place une dynamique positive. Pôle emploi serait ainsi obligé d...

Photo de André ReichardtAndré Reichardt :

J'ai cru comprendre que vous imputiez la responsabilité de la mauvaise articulation entre les deux opérateurs à Pôle emploi, notamment parce que celui-ci ne fournit pas ses offres d'emploi. Est-ce exclusivement de sa faute ou cela ne relève-t-il pas d'une responsabilité partagée ? J'ai cru ressentir dans ma région, au moins dans deux missions locales, un sentiment de concurrence entre l'agence de Pôle emploi et la mission locale. Cette défiance, à mon sens, est bien partagée par les deux opérateurs. Quelle est votre vision ?

Photo de Annie DavidAnnie David :

Je m'associe à ces deux questions sur la territorialisation et l'accès aux offres d'emploi. Quelles améliorations préconisez-vous ? Vous avez aussi évoqué le manque de pérennité dans les objectifs en matière d'emploi des jeunes. Comment faire pour inscrire cette priorité de manière pérenne parmi les objectifs de Pôle emploi et des missions locales ?

Photo de André ReichardtAndré Reichardt :

Pouvez-vous nous donner quelques indications sur la place de l'apprentissage dans votre dispositif ? Avez-vous noué des partenariats renforcés avec les chambres consulaires qui connaissent davantage les offres en la matière que Pôle emploi ?

Photo de André ReichardtAndré Reichardt :

...Il s'agit de jeunes de dix-huit à vingt ans qui cherchent de nouvelles solutions dans les entreprises. Or l'apprentissage peut ici jouer un rôle puisqu'il est possible d'entrer en apprentissage, quel que soit son niveau, jusqu'à l'âge de vingt-six ans. Force est de constater que Pôle emploi ne prescrit pas suffisamment de placement dans des contrats d'apprentissage, souvent parce qu'il ignore les offres en la matière. A l'heure actuelle, avez-vous le sentiment d'être suffisamment informés pour répondre à ce besoin ?

Photo de Jean-Paul AlduyJean-Paul Alduy, rapporteur :

...de la maison de l'emploi comme une tête chercheuse de gisements d'emploi, notamment sur les « emplois verts » ou les services à la personne. L'intégration, à moyen terme, des maisons de l'emploi dans Pôle emploi est-elle envisageable ? Une telle décision entraînerait-elle un appauvrissement du service public de l'emploi dans sa capacité à détecter les gisements d'emploi, à mettre en relation les offres et les demandes d'emploi ? Ne faut-il pas préserver un lieu dans lequel l'ensemble des partenaires se retrouvent autour de projets territoriaux, afin que Pôle emploi se concentre sur son coeur de métier ?

Photo de Ronan KerdraonRonan Kerdraon :

...ritiques de la part des chefs d'entreprise. Une enquête menée dans le département des Côtes d'Armor a montré que les relations avec Pôle emploi sont plutôt positives lorsque les demandeurs d'emploi ont un interlocuteur physique. De ce fait, cette voie est à privilégier plutôt que le recours à la plate-forme téléphonique ou à internet. En revanche, les demandeurs d'emploi regrettent que 70 % des offres d'emploi ne passent pas par Pôle emploi. Comment améliorer ce résultat ? Enfin, ma dernière question portera sur le système Neptune, mis au point pour fusionner les systèmes d'information des Assedic et de l'ANPE, qui étaient peu compatibles. Ce système a connu des dysfonctionnements au cours de l'année 2010. Pourriez-vous apporter des précisions sur ce sujet ?

Photo de Serge DassaultSerge Dassault :

...ls manquent d'information - ou qu'ils aient perdu espoir. Quelles sont vos relations avec les centres de formation des apprentis (CFA) ? Le développement de la formation en alternance exige la mobilisation des CFA mais aussi des entreprises, qui devraient embaucher plus d'apprentis. Le Président de la République vous a-t-il chargé aussi de cette opération ? Quid enfin de l'emploi intérimaire, qui offre une possibilité d'emploi rapide ?

Photo de Jean DesessardJean Desessard :

...andeurs d'emploi : nous percevons au contraire une large insatisfaction. Nous pourrions vous rapporter de nombreuses histoires vécues : tel demandeur d'emploi demande un mi-temps dans l'est de Paris et se voit proposer un temps plein fort loin de chez lui, ce qui n'est ni écologique ni social. Vous procédez à de grandes enquêtes, mais disposez-vous d'un « contrôle qualité » ou d'une procédure qui offre à l'usager mécontent une voie de recours rapide ? Les radiations trop expéditives posent problème, en particulier aux collectivités locales appelées ensuite à verser une aide sociale aux intéressés.

Photo de Jean-Marie VanlerenbergheJean-Marie Vanlerenberghe :

...fort important a été consenti pour améliorer l'accueil. Mais sur le placement, où en est-on ? Je reviens sur vos relations avec les entreprises. Vous avez dit que sur 100 000 entreprises, 23 000 avaient répondu à votre enquête de satisfaction, les deux tiers s'étant déclarées satisfaites. Mais ces 100 000 entreprises faisaient-elles partie de vos clientes ? Je crois savoir que 18 % seulement des offres d'emplois sont transmises par les entreprises à Pôle emploi ; grâce à la collecte des annonces, Pôle emploi parvient à réunir 30 % des offres d'emploi. C'est donc que le service aux entreprises pourrait être amélioré ! Quant à l'accompagnement, on voulait au début s'aligner sur le modèle danois ou suédois, avec un conseiller pour soixante, voire pour quarante demandeurs d'emplois ; mais il y en...

Photo de André ReichardtAndré Reichardt :

Combien d'offres d'emploi ne transitent pas par Pôle emploi ? Malgré la crise, certains secteurs d'activité ont besoin de main-d'oeuvre de plus en plus qualifiée - car c'est là que peut être notre avantage comparatif dans une économie mondialisée. Mais les demandeurs d'emploi ne correspondent pas toujours aux profils recherchés : d'où la nécessité de la formation et, en amont, de l'orientation. Quelles sont vos...

Photo de Nicolas AboutNicolas About, sénateur, premier vice-président :

a regretté que, seuls, deux organismes aient déposé une offre pour chacune des deux études. Le président Jean-Michel Dubernard, député, a conclu sur la nécessité de recourir aux membres du collège d'experts de l'office pour éclairer le choix des organismes et éventuellement susciter des vocations. Il conviendra par ailleurs d'adresser une lettre à la société ALCIMED afin de lui exposer les raisons pour lesquelles sa candidature n'a pas été retenue. Co...

Photo de Alain VasselleAlain Vasselle, sénateur :

Puis M. Alain Vasselle, sénateur, a présenté les résultats de l'appel d'offres concernant l'étude relative à la politique de lutte contre les infections nosocomiales. A la suite de l'appel d'offres, quatre dossiers ont été retirés et deux offres effectivement déposées dans les délais impartis. Ces deux offres, respectivement présentées par la société d'étude et de conseil ALCIMED et le Centre national de l'expertise hospitalière (CNEH), correspondent pour l'essentiel au...

Photo de Nicolas AboutNicolas About, sénateur, premier vice-président :

a fait remarquer que le choix du CNEH conduirait à écarter par deux fois la candidature de la société ALCIMED, ce qui pourrait être de nature à décourager cet organisme. Le président Jean-Michel Dubernard, député, a souligné que l'office retient deux organismes différents pour les deux offres. Par ailleurs, ces choix feront l'objet de lettres faisant apparaître de manière détaillée les motivations de l'office. Conformément aux conclusions du rapporteur, l'office a décidé de confier l'étude sur l'évaluation de la politique de lutte contre les infections nosocomiales au CNEH.