Les amendements de Vincent Delahaye pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, ce projet de loi de fin de gestion marque une dégradation du déficit de 7 milliards d'euros, à 172 milliards d'euros. Comme l'a souligné le rapporteur général, la moyenne des déficits avant crise sanitaire s'élevait à 90 milliards. Déjà, nous étions inquiets – du moins, je l'éta...

Il faut dire les choses. Le PIB est un instrument qui représente un danger mortel. Cet indicateur mesure la richesse d'un pays ; mais, vous le savez sans doute, mes chers collègues, 30 % de ce PIB correspond à la dépense publique. Si celle-ci augmente, le PIB – donc la croissance – augmente mécaniquement ; si elle diminue, le PIB risque à son ...

Eh oui, monsieur Dossus, nous sommes dans un pays merveilleux : plus on dépense, plus on s'endette et plus on est riches ! C'est une aberration ! Cette spirale infernale est mortifère. En effet, compte tenu de notre niveau d'endettement, nous devons allouer dans ce PLFG 3, 8 milliards d'euros de crédits supplémentaires au financement de la cha...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, ce projet de loi de fin de gestion marque une dégradation du déficit de 7 milliards d’euros, à 172 milliards d’euros. Comme l’a souligné le rapporteur général, la moyenne des déficits avant crise sanitaire s’élevait à 90 milliards. Déjà, nous étions inquiets – du moins, je l’éta...

Il faut dire les choses. Le PIB est un instrument qui représente un danger mortel. Cet indicateur mesure la richesse d’un pays ; mais, vous le savez sans doute, mes chers collègues, 30 % de ce PIB correspond à la dépense publique. Si celle-ci augmente, le PIB – donc la croissance – augmente mécaniquement ; si elle diminue, le PIB risque à son ...

Eh oui, monsieur Dossus, nous sommes dans un pays merveilleux : plus on dépense, plus on s’endette et plus on est riches ! C’est une aberration ! Cette spirale infernale est mortifère. En effet, compte tenu de notre niveau d’endettement, nous devons allouer dans ce PLFG 3, 8 milliards d’euros de crédits supplémentaires au financement de la cha...

Il me plaît de défendre régulièrement cet amendement. Comme je le disais à l'instant, il est important de faire mieux comprendre à nos compatriotes les finances publiques, ce qui n'est pas toujours évident. Non contents d'employer un jargon qui n'est pas forcément accessible, nous utilisons des intitulés tels que : « conditions générales de l'...

Monsieur le ministre, je ne remets pas en cause votre volonté de revenir à l'équilibre et de redresser nos finances publiques : vous êtes en poste depuis quatre mois, je ne vous ferai pas un procès d'intention. Je comprends que vous préfériez raisonner en pourcentage de PIB ; c'est d'ailleurs une nécessité, les agences de notation s'intéressan...

Il me plaît de défendre régulièrement cet amendement. Comme je le disais à l’instant, il est important de faire mieux comprendre à nos compatriotes les finances publiques, ce qui n’est pas toujours évident. Non contents d’employer un jargon qui n’est pas forcément accessible, nous utilisons des intitulés tels que : « conditions générales de l’...

Monsieur le ministre, je ne remets pas en cause votre volonté de revenir à l’équilibre et de redresser nos finances publiques : vous êtes en poste depuis quatre mois, je ne vous ferai pas un procès d’intention. Je comprends que vous préfériez raisonner en pourcentage de PIB ; c’est d’ailleurs une nécessité, les agences de notation s’intéressan...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, pour ma part, ces reprises d'acompte ne me choquent pas. On ne peut pas demander à l'État d'agir rapidement, avec réactivité, en versant des aides, et lui reprocher ensuite de vouloir faire respecter les critères initialement définis. Ce qui me dérange, dans cette affaire, c'est...

Nous nous sommes prononcés en nous basant sur ce nombre de communes touchées. Je sais qu'on demande souvent aux services de Bercy, qui sont très compétents, de chiffrer rapidement des mesures, ce qui peut entraîner des erreurs. Mais passer de 22 000 à 2 000 communes touchées constitue un écart considérable. C'est cela qui me choque, car cette ...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, pour ma part, ces reprises d’acompte ne me choquent pas. On ne peut pas demander à l’État d’agir rapidement, avec réactivité, en versant des aides, et lui reprocher ensuite de vouloir faire respecter les critères initialement définis. Ce qui me dérange, dans cette affaire, c’est...

Nous nous sommes prononcés en nous basant sur ce nombre de communes touchées. Je sais qu’on demande souvent aux services de Bercy, qui sont très compétents, de chiffrer rapidement des mesures, ce qui peut entraîner des erreurs. Mais passer de 22 000 à 2 000 communes touchées constitue un écart considérable. C’est cela qui me choque, car cette ...